4 décembre 2025

JE SUIS AVEC VOUS

 Vivre l’aujourd’hui dans la joie et la confiance

Sûrs de cette présence, nous pouvons vivre l’aujourd’hui dans la joie et la confiance. Il ne s’agit plus d’attendre que quelque chose de meilleur nous fasse oublier le quotidien, mais de le provoquer pour nous-mêmes, pour notre prochain, pour notre monde — aujourd’hui et maintenant, hic et nunc.

L’intensité de l’aujourd’hui, qui ne s’attarde ni ne s’étiole, est la raison même de l’engagement chrétien. Si, par mon action — en me retroussant les manches ; par ma prière — en élevant les mains et le cœur vers Dieu ; par mes prises de position — en assumant avec courage les exigences de l’Évangile plutôt que mon confort ; si, par tout cela, je peux faire entrer un peu de ces signes du Royaume dans l’histoire des hommes, alors je vis déjà, dans le présent, la joie de la vie éternelle.

Cette joie est alors dédoublée : je suis dans la joie, car un surcroît de vie est entré dans le monde ; je suis aussi dans la joie, parce que le Royaume de Dieu s’est approché. Oui : le Seigneur vient bientôt.

Serons-nous de la fête ? “Réponse souhaitée avant le 25 décembre”… Faisons de notre aujourd’hui le temps favorable pour être d’authentiques citoyens du Royaume des cieux, et pas seulement des invités blasés ou opportunistes !

Frère Benoît-Marie Florant, dominicain 

avantdanslaville.org

2 décembre 2025

APOCALYPSE - FAIRE DAVANTAGE CONFIANCE À DIEU


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L’Avent est d’abord le moment pour les chrétiens de se rappeler que leur vie est orientée vers le retour du Christ lors du Jugement dernier. Il n’est pas nécessaire d’en avoir peur cependant, tout juste faut-il faire davantage confiance à Dieu qu’à soi-même.
Valdemar de Vaux, 
fr.aleteia.org, 29/11/2025


La sagesse du discernement est nécessaire

Quand on prononce le mot apocalypse, immédiatement nous viennent des images de films catastrophes. Il faut dire que l’imagerie du livre de l’Apocalypse est assez suggestive. Entre les animaux hybrides tous plus horrifiques les uns que les autres et les batailles gigantesques entre les forces du bien et du mal, le texte inspiré n’est pas en reste. Son auteur, saint Jean, veut marquer la réalité du combat dont parle Jésus dans l’évangile. Oui, Satan s’est dressé contre Dieu et contre son Église : le livre de l’Apocalypse parle de cela. On peut voir dans le monde le visage déformé et cynique du mal de manière de plus en plus explicite. Il nous faut refuser cette invasion. Ce combat se livre d’abord à l’intime de notre personne. 

Jésus nous dit qu’il est là pour nous donner une sagesse et un langage irrésistibles. Cette sagesse du discernement est nécessaire. Surtout quand les frontières du bien et du mal deviennent floues. Comme dit le proverbe, à force de tout voir, on finit par tout accepter. Il faut être courageux pour s’élever contre des formes pernicieuses du mal auxquelles nous sommes, hélas, parfois accoutumés. C’est ce mal que le Seigneur nous demande de voir et de révéler, et c’est précisément le sens du mot apocalypse : révélation. La vérité déniche le mensonge, la justice débusque l’injustice, la lumière dénonce les ténèbres. Alors, pour mener ce combat, nous avons bien besoin de la grâce de Dieu.  

Frère Olivier-Marie Corre, dominicain 

prierdanslaville.org 26/11/2025


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On peut faire une autre lecture des paroles de Jésus sur les « fins dernières » (Luc 21: 20-28). Au lieu de les voir uniquement comme parlant de l’ultime venue du Christ, on peut les regarder comme nous parlant d’aujourd’hui, des grands moments de notre vie.

En effet, dans nos histoires personnelles, nous sommes confrontés à des situations où les « puissances des cieux sont ébranlées », où nos puissances des cieux sont ébranlées. Si tout changement implique une remise en cause, certaines mutations peuvent faire vaciller nos fondations. La perte d’un proche, une confiance trahie, l’abandon d’un cadre de vie habituel, l’annonce d’une maladie grave… Autant de situations humaines où la fin de notre monde semble alors sonner. 
Dans ces moments, le Christ nous le redit : il vient à notre rencontre, « avec grande puissance et grande gloire ». Alors, relevons la tête. Nous ne sommes pas seuls dans l’épreuve.

Frère Jacques-Benoît Rauscher,dominicain 

prièredanslaville.org  27/11/2025

30 novembre 2025

PARCOURS DE L'AVENT

 

Premier dimanche de l'Avent

Défricher en nous-même de vastes clairières de paix

Chercher la paix, en commençant par la sienne propre. « Pour vivre et recevoir la paix, il faut se tourner vers nos ressources intérieures nourries par notre relation au Christ », explique Marie-Madeleine Lamy qui dirige le site et l’appli ignatiens prieenchemin.org. Le parcours d’Avent choisi cette année est inspiré d’Etty Hillesum, morte en déportation, dont le journal a été publié en français sous le titre Une vie bouleversée. Alors que l’étau nazi se resserre sur les juifs de sa ville d’Amsterdam, Etty Hillesum affirme : « Notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous-même de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y aura de paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition. »

« Il faut se rendre à l’évidence : la paix n’est pas là. Elle implique un long cheminement qui passe par un combat spirituel, relève le jésuite Benoît de Maintenant. Elle est un horizon à atteindre. Notre point de départ c’est notre fatigue, notre inquiétude, notre agitation et aussi l’acceptation de marcher avec lui vers la paix qu’il nous a promise. » Et cette paix promise a le plus étonnant des visages : celui d’un nourrisson qui, apparemment, ne fait pas le poids face à la violence du monde mais qui, finalement, « nous aidera à devenir des artisans de paix ».


aleteia.org

29 novembre 2025

LE CIEL EST RELATION

 





Nous ne serons pas 

comme ces statues 

alignées sous le porche 

des cathédrales 

gothiques. 

Le paradis est l’entrée dans une vie nouvelle et pas le prolongement de notre existence sur la terre. Le point de référence n’est alors plus notre monde tel qu’il va. Au ciel, ce que nous sommes aujourd’hui sera réorganisé en fonction de la vie même de Dieu, communiquée par la Résurrection de Jésus. Par conséquent, le point central de notre existence, à savoir notre vie et nos relations, ce sera d’abord l’amour des trois Personnes. Dans cet amour trinitaire, nous redécouvrirons toutes les relations que nous avons eues sur la terre en fonction même de la plénitude de l’amour de Dieu. 

Pour l’instant, nous voyons tout à la mesure de notre existence actuelle et nous ne pouvons pas l’imaginer. Cependant, nous ne serons pas comme ces statues alignées sous le porche des cathédrales gothiques. Imaginez-vous côte à côte sans avoir aucune relation les uns avec les autres, mais toujours les yeux fixés sur Dieu ? C’est impossible. Dieu ne nous a pas donné de nous aimer pour qu’on s’ignore pendant une éternité !

Frère Yves Habert, dominicain 
prierdàslaville.org

27 novembre 2025

LÂCHER PRISE ?



"Des jours viendront où tout sera détruit"Luc 21: 5-11

J’en ai entassé des pierres que je regarde avec fierté. J’en ai bâti des choses pour me protéger de mes peurs, des aléas de la vie : une carrière, une famille, une maison confortable, un jardin bien soigné, des amis, des relations. Tout cela est rassurant, mais est-ce réellement protecteur ? Jésus nous dit : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Il nous offre là une vision apocalyptique de notre monde, tout peut s’effondrer. 

Et moi, qui ai tant cru en ces pierres, comment ne pas vaciller sur ce sol qui se dérobe ? Ma force viendrait-elle donc uniquement de ces protections ? Que faire ? Lâcher prise ? Se délester, accepter de laisser glisser quelques pierres, afin que surgisse une fissure, se rendre vulnérable pour que puisse s’engouffrer l’Esprit ? Qu’il puisse se glisser dans mes failles, mes blessures et venir occuper le vide, pour faire de moi une personne qui, bien que fragile, soit debout, solide, vivante. 

Mon Dieu pourra demeurer en moi. Je serai forte de cet amour, emplie de sa présence, ancrée dans la confiance que j’ai en lui. Ma force viendra alors de l’intérieur et je pourrai faire face avec vaillance et calme « aux grands tremblements de terre et, en divers lieux, aux famines et aux épidémies, aux phénomènes effrayants qui surviendront, et aux grands signes venus du ciel ».

Dieu est mon roc.

Catherine Motte, Lille

Prierdanslaville.org

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 La prière se présente comme un point d’appui fort et solide sur lequel je peux me tenir fragile mais debout. Dans le secret de la prière et de la foi découle la merveilleuse effervescence de la grâce.

Ceci requiert de chacun ce déplacement intérieur qui implique de trouver un autre point d’appui que nos certitudes et nos idées. L’errance – l’incertitude des événements et du temps – nous apprend à trouver ailleurs qu’en nous-mêmes la paix et l’équilibre. Pourtant ce décalage intérieur ne se fait pas sans un dépouillement parfois douloureux. Cette recherche d’un autre point d’appui que soi-même nécessite une pauvreté, une blessure, un consentement intérieur. La tentation est grande de colmater les brèches de notre cœur, là même où passe la grâce de Dieu. La plupart du temps, nos contrariétés et nos manques, nos fragilités et nos épreuves se chargeront de nous dépouiller et de maintenir cette aptitude à prendre appui sur Dieu. Les difficultés de notre vie sont l’occasion d’abandonner quelques sécurités illusoires et de découvrir sa présence et sa grâce.

 Extrait du récent ouvrage de Maxence Bertrand, prêtre du diocèse de Lyon:"Compter sur lui."

Méditation MAGNIFICAT

24 novembre 2025

ÉCHANGE DE REGARD

 


Ne pas se laisser enfermer par les regards scrutateurs, pour rester libre


Les pharisiens observaient Jésus pour voir ce qu’il allait faire le jour du sabbat où il ne faut précisément rien faire ! Comme souvent dans l’Évangile, Jésus connaît leurs mauvaises prédispositions et ne se laisse pas enfermer par ces regards scrutateurs, pour rester libre. C’est une grande leçon de vie pour nous. Remarquez que la façon dont nous considérons nos frères et sœurs les encourage dans le meilleur de leur tempérament ou au contraire les pousse dans leur faiblesse et leur fragilité. Un regard positif de bonté bienveillante aide mystérieusement l’autre. Au contraire, un regard inquisiteur risque de le pousser dans ses mauvais penchants, ses mauvais côtés. 

La manière dont nous regardons nos frères et sœurs influe sur ce qu’ils sont et sur leur manière de réagir. Cette influence n’est pas simplement d’ordre psychologique, elle a une dimension spirituelle. Pour améliorer nos relations, demandons au Christ d’avoir ce clair regard qui n’enferme pas l’autre, mais l’ouvre au meilleur.

Frère Yves Habert, dominicain 
méditation sur Luc 14:1-6
prierdanslaville.org  31/10//2024

21 novembre 2025

POURQUOI MOI ?

 

"Warum gerade ich ?" (Pourquoi justement moi ?)

Dieu parle aux hommes de manière aussi bienveillante que discrète, dans une brise légère. 

Une mauvaise nouvelle vous « tombe » dessus. Elle entraîne révolte ou colère, spécialement quand elle est dure à encaisser et à accepter ! Qu’ai-je donc fait au bon Dieu ? Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi moi ?

L’expérience de Marie (l'Annonciation) racontée par Luc a dû être déstabilisante. Le surgissement d’un évènement inattendu peut induire une perte de repères. Comment accueillir l’annonce d’une maladie grave, d’une rupture dans la vie affective et familiale ou la perte d’un travail ? Le découragement et la peur de l’inconnu peuvent submerger les plus vaillants.

Pourtant, Marie reste à l’écoute. Dieu parle aux hommes de manière aussi bienveillante que discrète, dans une brise légère. Il envoie des messagers qui délivrent une annonce forte tout en suscitant la confiance et en renouant avec l’espérance.

La dureté de l’épreuve peut plonger chacune et chacun de nous dans l’obscurité. Elle est rarement totale. Bien souvent, un peu de lumière perce les ténèbres. Des messagers sont envoyés. Leur parole peut réchauffer, encourager, relever.

Marie a fait confiance à la bienveillance de Dieu et de son messager. L’ange peut ainsi la quitter et la laisser libre dans un quotidien renouvelé. Le témoignage de Marie nous encourage à oser la confiance. Sa réponse est un cri de foi : « Voici la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole ». 

Père Serge Maucq, dominicain 

retraitedanslaville.org

18 novembre 2025

" IL EST AU MILIEU DE VOUS "

 


Le Royaume n’est pas là où l’on prétend l’observer.

Jésus nous met en garde contre une identification trop rapide du Royaume avec des réalités tangibles. On peut confondre le Royaume avec des phénomènes extraordinaires qui provoquent l’engouement de certains chrétiens qui courent après les révélations de visionnaires, mais aussi avec une réalité très humaine, comme il arrive quand on l’identifie avec l’Église institutionnelle ou avec un régime politique qui prétendrait réaliser le Royaume de Dieu sur terre.

Jésus dit que le Royaume de Dieu n’est pas là où on l’annonce, il n’est pas où on voudrait le circonscrire. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas localisable, observable et tangible qu’il n’existe pas. « Il est au milieu de vous », dit Jésus : il est donc bien déjà là, mais là où on ne l’attend pas. Il ne se programme ni ne se planifie. Il nous surprend au hasard d’une rencontre ou d’un événement et dans ces actes ordinaires dont parlent les paraboles, dans un geste gratuit et désintéressé de charité, dans un pardon donné ou reçu dans l’humilité du cœur, dans la vie donnée pour que les autres soient heureux, dans le service de l’autre.

Le Royaume est la présence de l’œuvre de Dieu dans son humble accomplissement dans le banal quotidien de l’existence.

Fr.Philippe Toxé, dominicain 

Méditation sur Luc 17, 20-25

16 novembre 2025

" NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX "



Lester ces mots du poids d’amour et de confiance qui unissait le Fils au Père

Cette prière du Notre Père souvent récitée en mode pilote automatique, comme des moulins de prière, est celle que le Fils disait à son Père. Le souffle du Verbe fait chair a prononcé ces mots, les a façonnés, les a polis à force de les dire avec intensité. Il ne dépend que de moi - avec l’Esprit Saint - de travailler à lester ces mots du poids d’amour et de confiance qui unissait le Fils au Père. Par ces mots, je peux participer au désir du Fils d’entrer dans le vouloir du Père. Je peux prêter ma bouche et mon cœur pour dire ces mots pour tous ceux qui ne les connaissent pas, pour tous ceux qui ne peuvent pas les dire. Ceux dont l’expérience paternelle rend insupportable toute adresse au père ; ceux qui ont faim du pain de l’âme, du cœur ou de la présence. Ceux qui sont incapables de pardonner sans l’Esprit qui unit le Fils au Père. Ceux qui ne savent pas ce qu’est aimer.

En entrant dans la prière de Jésus comme en un temple, portons avec nous tous ceux qui n’en trouvent pas l’entrée.

Fr.Antoine de la Fayolle, dominicain 

prièredanslaville.org

14 novembre 2025

L' ART DE L'AMITIÉ

 


Des gestes concrets et du respect

Pour lui [ saint John Henry Newman ], l’amitié ne peut être théorique et générale, mais se manifeste dans l’accomplissement d’actes concrets. D’expérience, il soulignait que vivre chaque jour en compagnie des autres exige des actes de renoncement à soi, et ce sont ces actes qui rendent l’amour fort et persévérant. L’amitié demande d’être proche des personnes, de les connaître avec le cœur, de les accueillir et les écouter en vérité ; dans une lettre à son ami John Keble, Newman écrit : « Le premier devoir de la charité, c’est d’essayer de pénétrer l’âme et les sentiments des autres. » Et elle demande également de garder la juste distance, car pour Newman l’amitié doit être imprégnée de respect et de déférence : « Personne n’aime authentiquement une autre personne sans éprouver un certain respect à son égard. […] C’est un respect mutuel qui rend l’amitié durable » (Sermons paroissiaux, « La maturité du chrétien »). 

Arnaud Mansuy Prévôt (supérieur) de l’Oratoire de Nancy, curé de la paroisse St-Epvre, professeur d’Écriture sainte au Grand Séminaire de Lorraine



11 novembre 2025

ÉDUCATION, L' ARME DÉSARMANTE ?


Les esprits éduqués au dialogue et à l’enrichissement mutuel ne sont pas belliqueux 

En octobre dernier, le 27, Léon XIV, qui fut jadis enseignant, signait sa première lettre apostolique, choisissant de mettre en avant le thème de l’éducation. On comprend bien le choix du pape : l’éducation est à la fois une liberté, celle qui émancipe des pouvoirs dominateurs et une sécurité, celle qui donne plus de moyens pour gouverner sa vie et en assurer la subsistance. Elle est aussi le chemin privilégié qu’emprunte Dieu pour remplir le cœur et l’âme des hommes de ses premières lumières.

À tort, cette question est souvent réduite à celle de l’école, quand ce n’est pas celle du fonctionnement de la seule Éducation nationale. Il est donc primordial de prendre de la hauteur. 

Premier pas, redire ce qu’est un homme : ni un simple un corps, ni un pur esprit, ni un seulement ensemble de relations. « Recentrer l’éducation sur la personne humaine et sa dimension spirituelle : “Une personne n’est pas un profil de compétences, elle ne se réduit pas à un algorithme prévisible, mais [elle est] un visage, une histoire, une vocation” »

Deuxième pas, mesurer la résonance civilisationnelle de la question. Qu’est-ce que la vérité ? demande Pilate à Jésus, qui en est l’incarnation. En appui, la lettre apostolique indique : « nous sommes appelés à conduire le travail intellectuel et la recherche de la vérité sans les séparer de la vie ». Ainsi la vérité n’est pas un bien à détenir ; elle n’appartient à personne ; c’est à nous à lui appartenir. Aussi, suis-je tenté de comprendre que la vérité ne s’acquiert pas à force de moyens et ne se revendique pas à force de diffuseurs ; on s’en approche par l’humilité, c’est-à-dire par une attitude qui prédispose à la recevoir et non à la conquérir pour s’en servir et l’imposer.

C’est par elle que les armes deviennent vaines. Les esprits éduqués au dialogue et à l’enrichissement mutuel ne sont pas belliqueux ; au contraire, ils sont tout disposés à fraterniser. 

Un très beau sujet qui met le débat public à hauteur des enjeux de la société du moment.


Arnaud Alibert, Prêtre assomptionniste, rédacteur en chef à La Croix
édito du 7/11/2025