Face à ce climat d’horreur la nuit dernière à Nice, où la France est à nouveau la cible, - parmi d’autre pays non épargnés depuis longtemps, hélas !- « Tenons haut nos lampes allumées » et « soyons des ouvriers de paix, Seigneur » pour que Ton règne vienne !...
Fr. Pascal, en ce jour d'immense tristesse, de désolation... merci pour vos paroles de vie qui nourrissent l'Espérance dont nous avons tant besoin !...
« Mais nulle idole, aussi puissante soit-elle, ne peut éteindre en quelqu'un la voix du vrai Dieu. Dès lors qu’elle parle, cette voix, dès lors que celui qui l’entend prend confiance en elle, sa force libératrice est immense. Aucune « maison d’esclavage » ne peut lui résister ».
En union de prières, pour toutes les victimes, leurs proches, les services d'urgence, médicaux, les chaînes de solidarité humaines qui s'installent... J'intercède aussi pour ceux qui fomentent la vengeance. Seigneur, libère les de leur "maison d'esclavage" !
Par Nad 15 juillet 2016
Commentaire sur le site des Dominicains de Lille
marche.retraitedanslaville.org
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Le monde va-t-il si mal ? Est-il pire qu’avant ? Pire que jamais ? Je voudrais le savoir. J’éteins tous ces écrans qui font écran à une juste perception des choses. Et j’ouvre les yeux. (...)
Mon cœur déborde doucement de gratitude pour notre humanité, pour ce pays qui soigne mes enfants, pour Dieu d’où provient toute bonté… Non, le monde ne va pas si mal.
Sur la route, je ne sais quel incident nous met tous en bouteille. Le spectacle n’est pas beau : chacun, enfermé dans son air conditionné, avec ce corps de taule que nous font les voitures. Dans la file devant moi, une vitre s’abaisse, une main molle laisse tomber au sol un paquet de cigarettes vide. Le monde est notre bidonville. Omniprésents, les déchets disent notre déchéance, morale et spirituelle. Je fonds à nouveau, mais à l’envers. Je me consume de désespoir.
Mais alors, le monde va-t-il si mal ? Le diagnostic est impossible. Il y a le mystère du bien. Il y a celui du mal. Le geste qui soigne et l’indifférence crasse. Entre les deux, il n’y a pas de commune mesure. Le monde balance entre le Tout du bien et le Rien du mal. Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre.
Or cette absence de savoir définitif sur l’état du monde a sa fécondité. Puisque nous ne savons pas si ce monde autorise qu’on désespère de lui ou s’il se prête à notre enthousiasme, chacun est invité à une double disponibilité : s’ouvrir au bien qui s’offre ; souffrir du mal qui blesse.
Tout le reste, optimisme naïf ou pessimisme raffiné, vient du démon.
Martin Steffens, professeur de philosophie
aleteia.org
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