Peut-être qu’on parle trop ? A nouveau, avec une routine abjecte à force de devenir banale, les mêmes étapes vont se succéder : consternation, interrogation sur le comment puis sur le pourquoi de l’acte d’horreur, biographie insipide de l’assassin étalée dans tous les médias, déclarations creuses de la caste politique qui espère faire oublier les manquements dans la sécurité malgré l’état d’urgence, qui indécemment espère récupérer l’émotion à son compte, puis retour à la normale, pesante, étourdissante, jusqu’à la prochaine fois…
Comme à l’habitude, on ratera l’essentiel ou on moquera ceux qui oseront dire la vérité. A savoir que ce qui se joue ici (et il ne faut pas se leurrer, ce n’est que le début), a une valeur eschatologique. Il s’agit ni plus ni moins de l’une de ces grandes offensives que le mal lance régulièrement contre la civilisation et contre la chrétienté. Le Christ nous avait prévenu que ce genre de temps arriverait « Ils vous excluront des synagogues; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi. » (Jean 16 ; 2-3)
Même si aujourd’hui la France sclérosée par le laïcisme athée dénie son rôle et sa vocation de « Fille aînée de l’Eglise » (ce qui est tragique), même si aujourd’hui nous partageons notre citoyenneté avec nos frères musulmans, juifs, bouddhistes,… (ce qui est une chance), du point de vue de Dieu, la France n’a pour autant pas perdu sa vocation divine.
Mais peu à peu, le peuple chrétien commence à redresser la tête, à secouer les chaînes de l’athéisme, à retrouver son charisme. Peu à peu, il se rend compte qu’il ne peut laisser ses soeurs se faire vendre comme esclaves, ses frères se faire massacrer comme des chiens sur son propre sol ou en Orient. Face à la barbarie des armées sataniques, le silence et l’inaction sont complicités. Il est temps que les citoyens chrétiens rejettent l’attentisme culpabilisé dans lequel on les calfeutre depuis des décennies, il est temps que l’oriflamme du Christ claque à nouveau sous le vent de l’Esprit, il est temps que la France se réveille !
Sébastien Morgan, essayiste
Extrait de " Faire face à la grande offensive du Mal "
aleteia.org 16/07/2016
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Rappelons que la Vierge Marie vint à l'aide de saint François de Sales (1567-1622), patron des journalistes, docteur de l’Eglise, lors d’une crise spirituelle profonde alors qu’il était à Paris. Il alla prier le « Souvenez-vous » au pied d’une Vierge Noire, auprès de laquelle on invoquait Marie sous le vocable de Notre Dame de Bonne Délivrance, une statue qui se trouve aujourd’hui à Neuilly-sur-Seine (France), et il fut exaucé.
C'est en songeant à Notre Dame de Bonne Délivrance à qui il a confié son œuvre auprès des prisonniers, que Claude Bernard répand la prière du Memorare que saint François de Sales y avait dite en 1578 :
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, j'accours vers vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen.
"Notre-Dame de Bonne Délivrance"
24 Janvier 2013 (Zenit.org)
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