(...) En moi demeurait déjà l’Esprit Saint. C’est par lui que j’accomplissais les miracles, reçus comme don de la main aimante de mon Père. Toi aussi, tu reçois tout gratuitement de lui, car l’amour ne s’exige ni ne se mérite. C’est justement pour cela qu’à ton tour, tu peux lever les yeux au ciel avec confiance pour recevoir de mon Père son Esprit d’amour. C’est lui qui insufflera son Esprit divin dans tes actions humaines, pour qu’elles soient fécondées par son amour. Elles porteront ainsi du fruit pour que plus d’âmes puissent entendre et proclamer mon nom, et cela, c’est déjà faire des miracles.
Si j’ai guéri ce pauvre homme (Mc 7,31-37), bien sûr, c’est par compassion, mais c’est aussi pour aider sa foi. Cette foi en un Dieu tout puissant qui est amour. Si je suis venu parmi vous, ce n’est pas tant pour vous apporter le bien-être corporel, car il ne fait pas tout votre bonheur. Plutôt, je suis venu pour que vous croyiez à l’amour qui vous a créés ; celui-là même dont ont douté vos premiers pères, alors qu’ils ne souffraient d’aucun mal. Je veux donc être connu non pas tant comme celui qui fait des miracles, mais comme étant ce Dieu qui vous a aimés, au point de n’avoir pas hésité à mourir crucifié pour vous sauver. Crois en cet amour, Théophile, et espère tout de lui. Espère en être un jour totalement possédé, car c’est là l’essence de ton bonheur et la source de tous les biens dont je vous comblerai dans la Jérusalem céleste.
Méditation écrite par Frère Martin Baud, LC, 13/02/2015
catholique.org
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Réjouissez-vous aussi, vous qui n’avez pas connu Jésus quand il parcourait les routes de Galilée, parce que vous le connaissez aussi, parce qu’il se tient là, vivant, à la porte de votre cœur. Réjouissez-vous, d’une joie qui n’est pas un simple lieu commun de sacristie, d’une joie qui ne supprimera pas comme par magie les épreuves et les chagrins, mais qui les traversera, comme le Christ a traversé la mort. Réjouissez-vous, parce que vous n’êtes plus seuls. Réjouissez-vous, parce que vous êtes aimés.
Frère Adrien Candiard, dominicain
couvent du Caire
Extrait de la méditation du 13/02/2015
Signe dans la Bible
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« J’aime parce que j’aime, j’aime pour aimer », écrit saint Bernard dans son commentaire sur le Cantique des Cantiques : « Quelle grande chose que l’amour, si du moins, il remonte à son principe, s’il retourne à son origine, s’il reflue vers sa source pour y puiser un continuel jaillissement. De tous les mouvements de l’âme, de ses sentiments et des affections, l’amour est le seul qui permette à la créature de répondre à son Créateur, sinon d’égal à égal, du moins dans une réciprocité de ressemblance. Car, lorsque Dieu aime, il ne veut rien d’autre que d’être aimé. Il n’aime que pour qu’on l’aime, sachant que ceux qui l’aimeront trouveront dans cet amour même la plénitude de la joie. »
On aime parce qu’on aime, pour rien, parce que ça nous plaît, sans vouloir tout mesurer et calculer. La grande amoureuse Thérèse de Lisieux en témoigne à sa manière dans son poème Vivre d’amour :
"Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas
Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas."
Jacques Gauthier, théologien catholique canadien
jacquesgauthier.com 13/02/2015
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Réjouissez-vous aussi, vous qui n’avez pas connu Jésus quand il parcourait les routes de Galilée, parce que vous le connaissez aussi, parce qu’il se tient là, vivant, à la porte de votre cœur. Réjouissez-vous, d’une joie qui n’est pas un simple lieu commun de sacristie, d’une joie qui ne supprimera pas comme par magie les épreuves et les chagrins, mais qui les traversera, comme le Christ a traversé la mort. Réjouissez-vous, parce que vous n’êtes plus seuls. Réjouissez-vous, parce que vous êtes aimés.
Frère Adrien Candiard, dominicain
couvent du Caire
Extrait de la méditation du 13/02/2015
Signe dans la Bible
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« J’aime parce que j’aime, j’aime pour aimer », écrit saint Bernard dans son commentaire sur le Cantique des Cantiques : « Quelle grande chose que l’amour, si du moins, il remonte à son principe, s’il retourne à son origine, s’il reflue vers sa source pour y puiser un continuel jaillissement. De tous les mouvements de l’âme, de ses sentiments et des affections, l’amour est le seul qui permette à la créature de répondre à son Créateur, sinon d’égal à égal, du moins dans une réciprocité de ressemblance. Car, lorsque Dieu aime, il ne veut rien d’autre que d’être aimé. Il n’aime que pour qu’on l’aime, sachant que ceux qui l’aimeront trouveront dans cet amour même la plénitude de la joie. »
On aime parce qu’on aime, pour rien, parce que ça nous plaît, sans vouloir tout mesurer et calculer. La grande amoureuse Thérèse de Lisieux en témoigne à sa manière dans son poème Vivre d’amour :
"Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas
Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas."
Jacques Gauthier, théologien catholique canadien
jacquesgauthier.com 13/02/2015
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