La plus haute forme de l’Espérance : le désespoir surmonté.
2025 marque les 80 ans de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry. L'occasion de découvrir la mère de l'aviateur-poète, Marie de Saint-Exupéry
Transmettre sa foi lui tenait tant à cœur ! Élevée dans un climat imprégné de catholicisme, elle soigne dès sa jeunesse sa vie intérieure, convaincue de la bonté et de la proximité du Créateur. Femme de prière, elle voue une affection particulière à saint François d’Assise, dont elle met en musique le Cantique des créatures pour mieux le faire apprendre à ses enfants.
La perte accidentelle de trois d’entre eux la déchira, mais elle était certaine de les retrouver dans l’au-delà. Si elle eut par moments à affronter la sécheresse des déserts de l’âme, elle s’agrippa à l’Espérance : "Point n'est besoin de signe pour croire, assurait-elle à Antoine, devenu agnostique. Tout croyant, je l'ai éprouvé moi aussi, a ses heures de doute, d'éclipse, alors il faut marcher vers Dieu comme l'aveugle vers le feu, les paumes ouvertes, poursuivre sa recherche vers la Lumière ; l'homme porte en soi plus grand que lui, une parcelle de Dieu habite en chaque homme."
Dans les moments mélancoliques de sa vieillesse où elle aspire à rejoindre ses chers disparus, se sentant inutile, elle s’assigne comme mission de contempler "l’œuvre divine que plus personne n’a le temps d’admirer". Tout en préconisant à ses petits-enfants de savourer leur bonheur car "être heureux consciemment est la plus belle grâce du monde".
Raphaelle Coquebert, journaliste
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