Croire en la présence du Seigneur dans nos vies ne repose pas sur un ressenti ou sur une expérience.
Au début de l’avent, notre attention se porte sur le mystère du Christ qui vient dans nos vies. A Noël, nous contemplerons le fait qu’il est venu dans notre chair, dans notre histoire, qu’il s’est uni à notre humanité, une fois pour toutes. Ne limitons pas sa venue au passé. Il vient, il est présent dans ma vie maintenant - dire cela, c’est poser un acte de foi. Que je voie des signes de sa présence ou pas, que j’en aie fait parfois une expérience marquante ou pas, peu importe. Je crois qu’il est présent.
Croire en la présence du Seigneur dans nos vies ne repose pas sur un ressenti ou sur une expérience. Aujourd’hui, nous accordons une telle importance à l’émotion que certains vont trouver de telles affirmations un peu raides ou décevantes. Mais Dieu déborde tellement les limites de notre condition humaine qu’il serait assez hasardeux de faire reposer notre foi sur une expérience sensible de sa présence. Que je ressente une grande ferveur ou que la prière me soit en ce moment difficile, le Seigneur, lui, ne me lâche pas. Que ma vie soit marquée par des rencontres qui m’encouragent dans la foi, ou par des expériences douloureuses ou conflictuelles, le Seigneur est présent à mes côtés. Il s’agit bien de croire que le Christ vient dans ma vie, que j’en aie des signes ou pas. Voilà notre foi !

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