C’est comme le visage d’un ami vu dans des situations différentes.
La question du visage du Christ dans l’art est à la fois difficile et simple. C’est comme le visage d’un ami qui, vu dans des situations différentes, change au point de ne pas être reconnu. Blond et toscan chez Fra Angelico, brun et juif chez Rembrandt, calme et beau comme une divinité olympienne ou défiguré par la souffrance:
le personnage change d’aspect.Mais on reconnaît sa voix, comme Marie-Madeleine au matin de Pâques, et ses gestes, comme les disciples d’Emmaüs le soir du même jour.
Mgr Timothy Verdon, chanoine de la cathédrale de Florence
panorama, novembre 2021
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