Il ne s’agit pas d’une béate passivité dans l’attente de l’Esprit qui fait toute chose.
Le marin est au défi de la mer et du vent, mais il ne décidera jamais de la présence du vent, de sa force, ni de son orientation. Il ne s’agit pas d’une béate passivité dans l’attente de l’Esprit qui fait toute chose. Si le marin ne veut pas être ballotté par les flots et les vents, il lui faut être éveillé, préparé pour que le vent s’engouffre dans des voiles tendues et orientées. Il offre la force qui devient alliance entre le Souffle, la voile et la dextérité de l’homme.
Être envoyés dans la force de l’Esprit pour rendre témoignage au Christ nous demande pleine collaboration. L’Esprit, pour souffler dans nos voiles et donner envergure à notre vie, nécessite notre adhésion. Faire des choix, poser des actes qui engagent notre liberté et notre responsabilité. C’est le chemin des béatitudes, des hommes marcheurs au souffle de l’Esprit. Dans cette alliance créative entre l’Esprit et nos talents, nous devenons témoins actifs et engagés.
Notre vie déployée au grand vent de Dieu, voile gonflée de sa présence s’offrant à tout homme. Grand-voile, foc, génois, spi, blanches immaculées ou bigarrées pour exprimer et offrir la présence du Christ au cœur de nos vies. Chacun sa voile, chacun sa béatitude !
Soeur Marie-Théo Manaud, dominicaine
Lumières dans la Ville
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