La vraie grandeur est toujours dans la ligne de l’être, et non du paraître.
Il ne faut jamais envisager le christianisme sous un angle de rapetissement. Il n’y est jamais question de limiter nos ambitions à quelque chose de dérisoire, au contraire !
Ce qui nous est demandé, c’est de ne jamais vouloir moins que l’infini, le véritable infini.
Mais ce véritable infini n’est tel que par ce don et cette offrande (vécus en Dieu et par Dieu) qui font de son cœur un brasier ardent. Ce véritable infini est au cœur de Dieu la flamme éternelle de la charité infinie.
Le Christ nous délivre de toute humiliation, de toutes ces hiérarchies où il y a un « en haut » et un « en bas », où il y a des maîtres et des sujets.
Il nous en délivre non pas en nous poussant à la révolte, mais en nous faisant comprendre que la vraie grandeur est toujours dans la ligne de l’existence (dans la ligne de l’être, et non du paraître). Il veut nous faire comprendre que celui-là agit d’une manière souveraine dont la présence suffit pour créer de la lumière et apporter de la joie, pour être source de fraternité et de paix.
L’Évangile n’est aucunement une sorte de consolation donnée à une humanité faible et pleurnicharde, l’Évangile se place sous le signe de la grandeur.
Maurice Zundel († 1975), prêtre suisse, prédicateur, Docteur en philosophie
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