La cathédrale, refuge du pécheur
« Ainsi nous naviguons vers notre cathédrale.
De loin en loin surnage un chapelet de meules,
Rondes comme des tours, opulentes et seules
Comme un rang de châteaux sur la barque amirale.
Rondes comme des tours, opulentes et seules
Comme un rang de châteaux sur la barque amirale.
Deux mille ans de labeur ont fait de cette terre
Un réservoir sans fin pour les âges nouveaux.
Mille ans de votre grâce ont fait de ces travaux
Un reposoir sans fin pour l’âme solitaire.
Mille ans de votre grâce ont fait de ces travaux
Un reposoir sans fin pour l’âme solitaire.
Vous nous voyez marcher sur cette route droite,
Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents.
Sur ce large éventail ouvert à tous les vents
La route nationale est notre porte étroite
Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les dents.
Sur ce large éventail ouvert à tous les vents
La route nationale est notre porte étroite
(…)
Nous ne demandons rien, refuge du pécheur,
Que la dernière place en votre Purgatoire,
Pour pleurer longuement notre tragique histoire,
Et contempler de loin votre jeune splendeur. »
Que la dernière place en votre Purgatoire,
Pour pleurer longuement notre tragique histoire,
Et contempler de loin votre jeune splendeur. »
La Route de Chartres (1913), Charles Péguy (1873-1914)
aleteia.org
...
« En dépit du mal qui se répand et du trouble dans les âmes, tant qu’il restera des hommes pour croire au pardon de Dieu, rien ne sera perdu. »
François Mauriac (1885-1970), prix Nobel de littérature, académicien
...
« En dépit du mal qui se répand et du trouble dans les âmes, tant qu’il restera des hommes pour croire au pardon de Dieu, rien ne sera perdu. »
François Mauriac (1885-1970), prix Nobel de littérature, académicien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire