La crèche vient au milieu d‘une réalité dure.
J'ai, ce matin, le cœur alsacien, dans la peine avec ceux qui sont dans la peine. La violence, de nouveau, aux portes de Noël. Comme un assaut contre sa paix, sa joie. Qu'elles paraissent fragiles! Mais elles l'étaient déjà au temps de Jésus. La crèche n'est pas une image d'Epinal, avec bergers aux joues roses et angelots charmants. Elle vient au milieu d'une réalité dure, dure comme la vie de ces bergers dormant dehors parmi leurs troupeaux. Dure comme celle d'une jeune femme accouchant parmi les animaux, couchant son nouveau-né dans une auge à bestiaux. Dure comme ce roi qui, pour sauver son pouvoir, décrète la mort d'enfants innocents.
Fragiles la paix, la joie, fragiles comme cet enfant qui vient de naître. Fragile et si fort à la fois, chair d'homme parmi les hommes, amour du Père que rien ne peut soumettre.
Avec ma prière pour tous ceux que la violence menace, atteint, à Strasbourg et ailleurs ; pour chacun.
Par Audrey, internaute, le 12/12/2018
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