Frère Luc, le médecin de Tibhirine |
Brillant étudiant en médecine, Paul Dochier préfère la vie contemplative au confort du monde. Devenu moine en 1941, il choisit de prendre le nom de Luc, l’évangéliste qui, selon la tradition, était médecin.
Note trouvée dans ses documents |
Attaché à son statut de frère convers, celui que la tradition monastique offrait aux moines incultes appelés aux tâches matérielles, frère Luc consacre sa vie au service des plus pauvres. Cinq jours par semaine, il est également le cuisinier de la fraternité. L’âge avancé et une santé fragile ne l’écartent jamais des plus démunis, parce que « Les pauvres nous évangélisent. Frère Luc s’est mis à leur école, pendant plus d’un demi-siècle.
« Pauvreté = incertitude = confiance ». La foi de frère Luc est telle qu’il y puise une confiance inébranlable en Dieu, celle qui lui permet de faire face aux épreuves, aux doutes, aux menaces de mort de plus en plus grandes.
Note trouvée dans ses documents |
« Il nous faut être à l’écoute, presque à l’affût de ce qui se passe autour de nous, et nous engager. Jusqu’au bout. Nous sommes tous appelés et chacun avance dans sa propre vocation. (…) Qui que nous soyons et quelque soit notre âge, à tout moment résonne en nous un appel, qui demande une réponse ».
Extraits de la présentation du livre de Michael Longsdale « Luc, mon frère «
par Marzena Devoud, essayiste
aleteia.org 12/09/2018
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