27 mars 2018

MARCHER, TOMBER, SE RELEVER





"Marcher est un art, parce que si nous marchons toujours plus vite, nous nous fatiguons et ne pouvons pas arriver à la fin, à la fin du chemin.
Au contraire, si nous nous arrêtons et que nous ne marchons pas, nous n'arrivons pas non plus au bout.
Marcher est précisément l'art de regarder l'horizon, de penser où je veux aller, mais également de supporter la fatigue du chemin. Et souvent, le chemin est difficile, il n'est pas facile." Je veux rester fidèle à ce chemin, mais ce n'est pas facile. Écoute: il y a l'obscurité, il y a des jours sombres, également des jours d'échec, et des journées où l'on tombe... on tombe, on tombe.
Mais pensez toujours à cela: n'ayez pas peur des échecs, n'ayez pas peur des chutes. Dans l'art de marcher, ce qui est important, ce n'est pas de ne pas tomber, mais de ne pas rester à terre. Se relever immédiatement, et continuer à marcher. Et cela est beau: c'est cela, travailler tous les jours, c'est cela, marcher de façon humaine."   Pape François 
Tomber pour mieux se relever, au propre comme au figuré: combien de fois le pape François - qui se défini lui-même comme un pécheur sur qui Dieu a posé son regard - n'a-t-il pas évoqué cette expérience, comparant chute et péché, rétablissement et pardon.
"Quand un enfant tombe, que fait-il? Il tend la main pour qu'on l'aide à se relever. Faisons la même chose!  Si tu tombes par faiblesse dans le péché, tends la main: le Seigneur la prend et t'aidera à te relever. Telle est la dignité du pardon de Dieu ! La dignité que nous confère le pardon de Dieu est de nous remettre toujours debout. (...) Le Seigneur envoie la grâce et aussi, si c'est nécessaire, les humiliations pour ne pas rester à terre, et nous relever, avec la dignité avec laquelle Dieu nous a créés". Pape François
Charles de Pechpeyrou, journaliste  
Extrait de la rubrique "Le pape François nous parle"
Prier n° 400 avril 2018

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Nous essayons de persévérer dans la prière, afin d’être trouvés debout quand il viendra nous visiter. Même si le plus souvent, avouons-le, il faut recommencer.

Rien de tel, donc, pour ne pas flancher : se rappeler que Dieu ne nous a pas façonnés pour nous laisser tomber. La tombe n’est pas notre vocation. Ce que les meilleurs conteurs n’ont jamais osé imaginer, le Ressuscité nous le révèle. Notre destinée, ce ne sont pas des noces princières, comme à la fin des contes ; ce sont des noces divines ! C’est inouï, ça dépasse nos rêves d’enfant, et pourtant, ce n’est pas une histoire à dormir debout.

Frère Sylvain Detoc, dominicain 
Extrait de la méditation  „ Je dors, mais mon coeur veille...“ Cant. 5, 2
careme.retraitedanslaville.org 27/03/2018

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