Nous voici, chrétiens, dans un monde professant diverses formes de croyance. À vrai dire, cela n'est pas nouveau, mais nous sommes passés d'une certaine intransigeance à la tolérance et au respect mutuel, ce qui ne signifie pas que tout se vaut. Notons que les Mages n'ont rien à voir avec la foi d'Israël. Ce sont des païens, et pourtant ils viennent au Christ par le chemin de leur astrologie, disons de leur « religion naturelle ». Le Dieu qui se révèle en Jésus est bien celui que tous les peuples recherchent dans leur ouverture à quelque chose, à quelqu'un, qui les dépasse et les fait exister. Déjà le Psaume 19 nous dit que «les cieux racontent la gloire de Dieu», que la nature nous parle de lui. En Romains 1,20, nous lisons que « depuis la création du monde, ses œuvres rendent visibles à l'intelligence ses attributs invisibles » Dans ces conditions, que nous apporte le Christ ?
Certainement pas une nouvelle religion, mais une bonne nouvelle : celui que les hommes cherchent à tâtons, dans le clair-obscur de leurs religions, est tout proche d'eux, les habite et n'est que don de lui-même : amour. La foi au Christ n'est pas une religion parmi d'autres mais la confirmation, le dépassement, l'accomplissement de tout ce qu'il y a d'authentique dans les religions du monde et dans la recherche d'un mieux, d'un « au-delà » de la situation présente et de la vie qu'il nous est donné de mener. Les Mages sont venus au Christ par le biais de leur religion, de leur culte des astres, de leur science. « Cherchez et vous trouverez » La recherche ne s'arrête d'ailleurs pas à la découverte du Christ : il nous entraîne à sa suite vers un avenir nouveau. Les Mages retourneront bien chez eux, mais par un autre chemin.
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