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| "Berger de Noël", détail, by pereguisset.fr |
« Dès le commencement, mon Église a été ce qu’elle est encore, ce qu’elle sera jusqu’au dernier jour, le scandale des esprits forts, la déception des esprits faibles, l’épreuve et la consolation des âmes intérieures, qui n’y cherchent que moi.
Oui, frère Martin, qui m’y cherche m’y trouve, mais il faut m’y trouver, et j’y suis mieux caché qu’on le pense, (...) plus difficile encore à découvrir que dans la petite étable de Bethléem, pour ceux qui ne vont pas humblement vers moi, derrière les Mages et les Bergers.
Car c’est vrai qu’on m’a construit des palais, avec des galeries et des péristyles sans nombre, magnifiquement éclairés jour et nuit, peuplés de gardes et de sentinelles, mais pour me trouver là, comme sur la vieille route de Judée, ensevelie sous la neige, le plus malin n’a encore qu’à me demander ce qui lui est seulement nécessaire : une étoile et un cœur pur. »
Georges Bernanos
« Martin Luther », 1943, Paris, Seuil
prixm.org 30/12/2017
prixm.org 30/12/2017
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Prière pour Noël de Lytta Basset Philosophe, Théologienne protestante
site-catholique.fr
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L'évangile de Matthieu ne nomme pas du tout les mages. Le récit ne dit même pas qu'ils sont trois. C'est sans doute parce qu'on y lit qu'ils offrent l'or, l'encens et la myrrhe que la tradition populaire en a déduit qu'ils étaient trois. Ce n'est que vers le VIe siècle qu'apparaissent les noms de Gaspard, Melchior et Balthazar. Les mages n'étaient pas des juifs : ils représentent tous les non-juifs, tous les peuples de la terre pour qui Jésus est né. Leur provenance géographique les disperse au gré des découvertes de l'époque - vers le XIVe siècle : Gaspard en Asie, Balthazar en Afrique, Melchior en Europe. La curiosité populaire les a imaginés dans différents rôles de représentation, comme l'évocation des trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse. Ces mages seraient des savants perses, établis à Babylone, l'actuel Irak, à la fois philosophes et astronomes: La grande conjonction de Jupiter et de Saturne dans le signe zodiacal des Poissons en 6-7 avant J.-C. semble être un fait vérifié. Elle pouvait orienter des astronomes du milieu culturel babylonien et perse vers le pays de Juda, vers un “roi des juifs”.
P. Sébastien Antoni, Assomptioniste
croire.com

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