18 juillet 2017

LA JOIE DE DIEU





Les tout-petits arrachent de la bouche de Jésus un cri de louange au Père… Les tout-petits semblent de connivence avec la grandeur divine… et la bienveillance du Père en leur faveur ! Ne pourrait-on pas dire que « qui se ressemble s'assemble » ? Que les tout-petits ont leur place en Dieu, et Dieu en eux ? Quel beau mystère d'Alliance dans lequel nous sommes appelés à entrer : Dieu est mon Père et je suis son enfant, et je peux le réjouir à chaque instant. Quelle belle attitude peut être la mienne, qui réjouit alors le cœur de mon Dieu ! Marthe Robin disait : « Que le filial abandon est sensible et cher à Dieu, et qu'il lui est doux de s'entendre appeler : Père… mon Père ! » Pourquoi l'amour du Père est-il si peu connu ? Que manque-t-il aux hommes pour qu'ils trouvent ce bonheur de savoir qu'ils ont un Père plein de tendresse qui les aime ? Peut-être d'être assez humbles pour s'approcher de lui. Mais il leur manque aussi que je témoigne auprès d'eux de ce que peut être la joie de vivre une vie filiale dans le complet abandon au Père. Ainsi le père de Foucauld rayonnait de joie en s'efforçant de vivre chaque jour cette belle prière : « Mon Dieu, je m'abandonne à toi, je m'en remets entre tes mains, avec une infinie confiance… Car tu es mon Père ». Et si aujourd'hui, je lui disais, à mon Père, tout en marchant, au cœur de mes activités, ou toute affaire cessante : « Père, mon Père, je suis ton enfant ! », je ferai alors la joie de Dieu et en retour cette joie deviendra mienne, à la mesure même de l'ouverture de notre cœur !

Odile, membre du Foyer de Charité de Lacépède
Une communauté de prière animée par le magazine Prier.
09/07/2017



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