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Il se trouve que nous avons mille et mille idées sur ce que les personnes devraient être. Sur ce qu’elles devraient faire. La mode des sondages nous fait croire qu’il faut une opinion sur tout, un jugement sur tout le monde. Mais souvent, l’expérience montre que nos jugements sont peu éclairés, arbitraires. Nos grandes idées sur ce que devrait être le monde, l’Église, la France, le Pape, notre mari, notre ami, notre frère, nos grandes idées sur ce qu’il est… tout cela fonctionne comme des lunettes, colorées selon notre petit monde intérieur. Or, ce petit monde est beaucoup, beaucoup, plus pauvre que la vraie vie. Nos idées sont petites. Tu peux passer ta vie à rechercher des confirmations de tes petites idées. Ou tu peux abandonner tes petites idées pour entrer dans la grande et belle aventure : découvrir les choses et les personnes telles qu’elles sont réellement. La sobriété des idées laisse énormément de place pour commencer à voir.
Père Jean-Raphaël de la Croix glorieuse.
« L’accumulation ne fait pas le bonheur »
Vive flammes, revue carmélitaine
aleteia.org 24/04/2017
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A l’heure de l’information continue, une controverse chasse l’autre et la surenchère des petites phrases se fait souvent au détriment de l’analyse et de la réflexion. Aussi, eu égard aux courants profonds qui traversent et meuvent l’histoire, rien de tout cela n’est de nature à nous ébranler. L’écume des vagues est éphémère et négligeable lorsqu’on la considère avec un peu de recul, dans la perspective du temps long. Si l’on peut regretter que le sens de la vérité et du bien ne soient pas toujours les mobiles premiers de l’action politique, on ne doit pas non plus s’étonner que des scandales puissent arriver (Mt 18, 7). Ainsi, on n’élit que rarement les plus vertueux. Il s’agit de voir celui qui est le plus capable de servir le bien commun et de diriger une communauté pour que chacun puisse y vivre en paix.
Dans ces temps difficiles où certains semblent se résoudre à une impossibilité pour les chrétiens de s’engager honnêtement, sans « se salir les mains », comme si c’était une fatalité, il faut au contraire saluer ceux qui accomplissent ce service de la politique et qui veulent tenir leur place dans le monde -politique-, sans être du monde. On pourra toujours nous reprocher de n’être pas des saints ; on ne doit pas pouvoir nous reprocher notre indifférence et notre passivité. La peur des coups ou des compromis n’est pas un motif suffisant pour déserter le champ du politique.
Extrait de la lettre de Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon
"Les critères d’un bon discernement"
aleteia.org 20/04/2017
2 commentaires:
Les femmes et les hommes engagés dans l'action politique pratiquent une des formes de la charité;Cette action balance sans cesse entre une plus grande justice,une solidarité agissante et d'autre part ,l'approbation de privilèges individuels.Prions souvent pour que le règne de DIEU progresse dans le domaine politique;il n'en est qu'au commencement.Il progresse dans de nombreux pays pour la justice.Cependant le Règne de Dieu régresse à cause du mépris dans lequel sont tenues les lois divines,telles que le respect du^à la vie humaine,qui est sacrée .Ce mépris écarte de bien des hommes la Bénédiction de Dieu . Ce commentaire n'est pas de moi,mais je le trouve très actuel et je suis d'accord avec .Il est tiré du livre 365 jours avec mon ange gardien des éditions du Parvis en Suisse .
Merci pour cette belle contribution et pour la référence que vous indiquez. Hélas, dans certains milieux la prière et la morale passent pour être des niaiseries moyen-âgeuses.
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