25 avril 2017

UNE EXPÉRIENCE LIBÉRATRICE





Parler de Dieu ne se fait pas n'importe comment. Dire son nom n'est pas nécessairement un acte missionnaire. Son nom s'accueille et transfigure notre vie... Son nom se déploie dans nos actes, nos paroles, nos attitudes. C'est dans nos vies Seigneur que tu te donnes à voir... ou pas. Ne nous payons pas de mots faciles qui sonnent faux. Le missionnaire est d'abord un vivant à qui tu donnes vies, Seigneur.
Je me suis converti, très subitement, il y a un an et depuis, j'ai fait de longs séjours dans des monastères. Je ne connaissais rien à la vie monastique, donc ce fut une vraie découverte. J'ai d'abord fait un séjour d'une dizaine de jours qui ont été assez violents. Car prendre le rythme de la vie monastique, c'est s'imposer une brutalité. Horaires draconiens, solitude, et ce silence qu'il faut apprendre à dompter. J'ai trouvé cela très angoissant et difficile. Car le silence extérieur que l'on rencontre d'emblée dans un monastère ne produit pas forcément du silence intérieur.
L'absence de bruit alentour peut révéler des conflits en soi qu'on ne soupçonnait pas ou qu'on cherchait à masquer par l'agitation et le divertissement. Être seul et silencieux, c'est être sans cesse face à soi, à sa finitude et il faut développer une vie intérieure très forte pour ne pas céder au vertige du doute quand on n'a ainsi aucune distraction.
Mais le silence est aussi libérateur. Après quelques jours, on s'ouvre, on s'adoucit. Un vide se crée, on entre dans un état de disponibilité, d'hospitalité intérieure très propice à la contemplation, à la prière. j'ai découvert que le silence exerce, comme dans la musique, une double fonction. C'est à la fois une pause et un soupir. Une pause que l'on s'autorise par rapport au vacarme ambiant, à la société bavarde, et un soupir car c'est un moment de détente au sens fort, de profond relâchement. Aujourd'hui, le silence est devenu pour moi un vrai besoin, une drogue, au point que j'envisage de vivre à la campagne. Je m'aperçois également que je parle moins et que grâce au silence et à cette expérience spirituelle, j'ai remis ma vie en cause.

Une expérience libératrice"
Charles Wright, éditeur et auteur
Extrait des Cahiers Croire n° 276, juillet 2011

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Seigneur Jésus
Nous te confions notre pays, la France, et tous ses habitants. Nous te bénissons pour les nombreuses grâces que tu lui as accordées, pour la variété et la beauté de ses paysages, pour les saints qu’elle a donnés au monde, pour sa vocation de  fille aînée de l’Église.
Que nos responsables politiques soient remplis de sagesse, qu’ils soient désintéressés et déterminés à gouverner avec justice et à promulguer des lois qui respectent la vie et les personnes. Qu’ils reconnaissent les racines chrétiennes de la France.
Marie, toi qui as visité notre pays à plusieurs reprises, toi qui as demandé à L’Ile-Bouchard aux petits enfants, de « prier pour la France », aide-nous à aimer notre pays, à prier pour lui et à y répandre l’Évangile de ton divin Fils.
Apprends-nous à rester  fidèles aux grâces de notre baptême. Donne-nous de saintes vocations pour servir l’Église et montre-nous comment dire oui à Dieu toute notre vie.
Amen



" Prière pour la France "

Paroisse/Sanctuaire de L’Ile-Bouchard - © www.ilebouchard.com

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