19 janvier 2017

" VIENS, SUIS-MOI ! " Mt 4, 19





« Si je monte au ciel, ô mon Dieu, vous y êtes ; si je descends aux enfers, vous y êtes » (Ps. 138, 8). Avec saint François de Sales, je veux prendre en considération que, de même que « les oiseaux, où qu’ils volent, rencontrent toujours l’air, ainsi, où que nous allions, où que nous soyons, nous trouvons Dieu présent ». (...) Seigneur, apprends-moi à reconnaître ta main aimante dans ma vie. Fais grandir en moi la foi pour que je puisse te reconnaître dans ma vie.
C’est peut-être ce qui fait le plus mal au cœur du Christ. Quand nous refusons son action dans notre vie. Quand il essaie de nous mener vers le bonheur et que nous croyons savoir mieux que lui où se trouve le bonheur, mieux que lui qui nous a faits. N’est-ce pas là la racine de tout péché ? (...) Au fond, le voleur pense que c’est mieux pour lui de voler, et nous ne ferions jamais le mal si nous ne le voyions sous couvert de bien. Apprenons à faire confiance au Seigneur et à le suivre lui, lui qui sait ce qui est bien et mal. Adam et Ève ont arrêté de regarder vers Dieu et ses commandements, et ils ont été persuadés que le péché originel était bon.
(...)  Combien de fois, moi aussi, dans ma vie, je ne reconnais pas le Christ ? Pour nous, c’est « facile », nous savons que celui contre lequel les pharisiens se heurtaient était (et est) bel et bien le Messie, le Fils de Dieu. Mais mettons-nous à la place des pharisiens, eux qui ont appris depuis leur enfance que le médecin ne peut réaliser de guérison le jour du sabbat, et voilà qu’un certain Jésus de Nazareth n’arrête pas d’en accomplir ! Au fond, la difficulté est souvent de savoir reconnaître le Christ. Les pharisiens, surtout au début de la vie publique de Jésus, ne voyait en Jésus qu’un imposteur. N’essayons pas, à notre tour, de faire entrer Jésus dans notre concept de Jésus. Au contraire, laissons-le nous surprendre. (...) Soyons attentifs à ce qu’il veut nous dire dans la prière.

Extrait de la méditation écrite par Frère Loïc Chabut, LC
sur Marc, chapitre 3, 1-6 
catholique.org 18/01/2017

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Panneau indicateur Compostelle
Toujours debout, toujours en chemin, tirés, poussés par l'Esprit, dans les pas des apôtres, suivant le Christ. Debout, en chemin, dans son cœur sinon dans son corps. En éveil, toujours - et peut-être est-ce cela, ne pas avoir de lieu où reposer sa tête. Laisser là ce qui nous sclérose et nous enchaîne, nous enferme dans un quotidien trop étroit. La vie du Christ nous entraîne et nous emmène, nous ouvre à l'autre et à lui-même.
"Venez à ma suite," dit-il à Pierre et André, à chacun de nous. Car seuls, comment le faire? C'est sa présence qui nous libère, son pardon qui fait tomber nos chaînes, sa tendresse qui nous relève quand les corps et les cœurs se font trop lourds. A sa suite, et avec lui, en lui, par lui, vers lui. Et quand trop las de peine et du poids de la vie, nos pieds ne semblent plus pouvoir nous porter, c'est encore en lui qu’est le repos. La tête sur son cœur, disciples aimés du Seigneur. "Debout", semble-t-il murmurer alors, "va, marche..." Le chemin appelle. Il appelle. Et en Lui est la vie.
Quitter ce qui nous attache, c'est trouver notre vraie demeure: en celui qui a fait la sienne en nous. "Plantés dans la maison de Yahvé, ils pousseront dans les parvis de notre Dieu," dit le psaume (92). Nos racines en Dieu, notre demeure est une personne, lui dont la vie jamais n'est immobile, qui toujours donne et se donne. Notre vie est en sa Vie.
"Allez, debout, Audrey, marche..."

Par Audrey le 30/11/2016 
Commentaire sur la méditation du 30/11/2016
"Spécialiste des profondeurs invisibles"
"Laissant la barque et leur père, ils le suivirent"  (Mt 4, 18-22)

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