« Dans chaque cœur humain, il y a, profondément ancrée, la connaissance de Dieu ». Mère Teresa exprime ici une conviction constante qui s’exprime sur deux plans, le plan humain et le plan théologique. Nous pouvons essayer de le nier, de l’étouffer, de nous en distraire, mais nous ne pouvons nous débarrasser de notre désir, de notre ouverture à quelque chose de plus grand. Nous désirons la vérité, mais nous ne sommes jamais satisfaits ; nous recherchons le bien, mais quel que soit le nombre de bonnes choses que nous obtenons, nous ne sommes jamais contents. Nous recherchons la justice, mais il en manque toujours. En un mot, on ne peut désirer ce que l’on ne connaît pas. Notre aptitude à aimer montre cela très bien. En désirant la plénitude de l’amour, de la vérité, du bien, de la justice, de la beauté – de ce qui transcende le monde – nous devons, d’une certaine manière, déjà le savoir : Dieu est amour, vérité, beauté, bonté ; en fait, nous recherchons Dieu.
Kathryn Jean Lopez, chroniqueuse
"Mère Teresa, la joie de l’amour et la souffrance" (extrait)
aleteia.org / 09/12/2016
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C'est Dieu qui consacre, c'est ensuite à nous dans cet héritage de nous laisser transformer !
Il est une évidence, c'est que chacun de nous peut dans cet amour au quotidien jeter les filets par des actions, par ce que nous pensons être des petits riens, un sourire, une parole de consolation et tout ce qui est à notre portée, surtout dans nos familles, puis au dehors. Jésus appelle, consolide, nous apprends à prier, à consoler, à aider; le suivre c'est aussi Lui donner de scruter les profondeurs de nos coeurs et découvrir que nous étions ces brebis perdues qu'Il a prises dans ses bras et portées, dans cet amour qui est partage; l'inverse c'est la division, ce sont les limites que nous mettons, là où Le Seigneur n'en a pas mis. Que ce soit visible ou invisible, ce que nous croyons par Jésus nous donne de vivre une existence, quels que soient le milieu, les épreuves, pauvretés, richesses, une reconnaissance qui distingue, non pas aux yeux du monde, mais bien aux yeux de Dieu. Cette relation (...) nous donne la force invisible de faire visiblement des actes sans sacrifice, prier, croire simplement que nous suivons Jésus en dessinant ce Royaume qui n'a pas de limites terrestres.
Par fred le 30/11/2016
Commentaire sur la méditation du 30/11/2016
"Spécialiste des profondeurs invisibles"
"Laissant la barque et leur père, ils le suivirent" (Mt 4, 18-22)
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