Ce n’est pas toujours évident de « rendre grâces » !
Pour beaucoup d’entre nous l’année 2016 a été âpre, dure, cruelle. Mais sans doute aussi nous a-t-elle apporté son lot de grâces, de joie et d’amour.
Aussi, je nous invite à regarder avec gratitude l’année écoulée, car si Dieu est amour, alors nous n’avons jamais été seuls.
Dans l’épreuve ou dans la joie, Il était là, avec nous, se réjouissant avec nous, pleurant avec nous, nous donnant la force et la grâce de traverser à pied sec notre « mer rouge », de traverser notre désert du Sinaï conduit par la nuée, c’est-à-dire par l’ombre de laquelle Il nous couvre pendant le jour, et par la colonne de feu, c’est-à-dire par son amour, pendant la nuit.
Oui, pas un instant Il ne nous a quittés, pas un instant sa présence ne nous a manqué.
Comme dit saint Jean de Saint-Denis : « Dieu n’est pas une mère, Il est Père mais sa paternité est maternelle. »
Pas un instant Il ne nous a quittés mais nous, étions-nous là ? Ne sommes-nous pas un peu comme saint Augustin qui écrivait : « Je te cherchai au dehors et toi, tu étais au-dedans !
Quand nous réalisons combien notre Dieu nous accompagne, combien Il est proche, attentif, nous ne pouvons qu’être dans l’action de grâce, la reconnaissance et alors nous bénirons les évènements, les rencontres, les personnes qui ont fait cette année.
Père Pascal, diacre orthodoxe
http://www.centrebethanie.org
Lettre de Béthanie n°140 (extraits)
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