28 novembre 2016

NOTRE COEUR ANCRÉ EN LUI






Jésus, tu m’invites à prier sans cesse : me voici et je te consacre ces minutes. Que toute l’attention de mon cœur, mes désirs, mes pensées soit dirigés vers toi. Je t’offre ce moment, long ou court, fervent ou plein de distractions, tel qu’il est, comme l’expression de mon amour.
Permets-moi, Seigneur, de faire vérité en mon cœur et dans ma vie. Tu m’appelles à la prière et à la vigilance. Donne-moi ta lumière pour comprendre comment mettre tes paroles en pratique et la force pour les mettre en œuvre.
(...) Les soucis de la vie peuvent assoupir notre cœur et l’empêcher d’être vigilant à la venue du Seigneur. Et là, que faire ? Avoir des soucis n’est pas un péché, tout être humain connaît des problèmes dans sa vie ; mais, tout comme les plaisirs charnels, les préoccupations peuvent rendre notre cœur ivre et inattentif. Jésus n’est pas contre la joie des fêtes et des festins, ni contre la tristesse que nous procurent nos soucis. Ce qu’il veut c’est que notre cœur soit ancré en lui, même si les vagues des sentiments le font vaciller d’un côté et de l’autre. Ainsi nous serons attentifs à sa venue, nous pourrons « tenir debout » quand il arrivera.
Peut-être nous imaginons-nous le Christ en train de prononcer ces paroles avec un visage dur, une voix menaçante et des éclairs sortant de ses yeux. Peut-être qu’elles ont été dites dans l’une de ses conversations intimes avec ses amis ; en tous cas, nous savons bien que le Seigneur ne désire pas la mort du méchant, mais qu’il se convertisse et qu’il vive. S’il nous avertit de « ce jour-là qui peut tomber à l’improviste comme un filet » et de toutes les autres choses qui arriveront et auxquelles il faudra échapper, c’est bien parce qu’il veut que nous soyons sauvés ! Ces paroles ne sont pas une menace, mais un mot pour nous prévenir. Le Christ nous a dit à de multiples occasions que le salut n’est pas un état de fait, une affaire résolue mais un but vers lequel nous marchons pendant toute notre vie, avec ses luttes et ses défis. Et s’il ne se lasse pas de nous encourager par des moments d’épreuves, c’est parce qu’il veut que nous soyons avec lui pour l’éternité. Je confie à Dieu et à la Vierge Marie tous les soucis qui alourdissent mon cœur. Je peux leur demander que ces problèmes ne soient pas un empêchement mais un moyen pour découvrir Dieu agissant dans ma vie.

Extrait de la méditation écrite par Carmen Fernandez, consacrée de Regnum Christi
catholique.org 26/11/2016

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« Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme »           
Le Christ Jésus est venu dans le passé et la crèche de Bethléem en garde le souvenir. Il vient dans ce futur très proche qui sera là dans quelques minutes, dans quelques heures ou dans quelques jours. 
Jésus exhorte ses disciples à la veille, c’est-à-dire à l’attention, à la lucidité. Le royaume de Dieu et sa manière d’être, cette forme de vie particulière sont là, devant nos yeux, déployés par l’exemple de Jésus. Pourtant, la violence faite à la terre nous aveugle et nous conduit au cataclysme. (...) À cause des hommes, la terre est remplie de violence: au lieu de bien gérer cet écosystème fragile, ils dévorèrent ses fruits et ses ressources avec avidité. (...) Jésus inscrit la venue du Royaume dans le déploiement de la justice de Noé. La douceur est la seule méthode pour avoir la terre en héritage. La paix permet à la terre mère d’engendrer les fils de Dieu. La pauvreté des humbles s’oppose à l’avidité des cupides. De quelle reconnaissance les créatures ont-elles besoin pour ne plus être nos esclaves ?

Extrait de la méditation par Fr. Christophe Bourreux, dominicain, théologien
sur Mt 24, 37 "... lors de la venue su Fils de l'homme"
avent.retraitedanslaville.org 27/11/2016


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