LE CHOIX D'AIMER

"La Lumière brille dans nos ténèbres"

Pour que les choses soient claires, très claires — n’oublions pas que nous cheminons vers la Nuit de Noël —, la lumière brille dans nos ténèbres et notre démarche va consister à accueillir cette lumière et sa clarté.

La lumière nous aide à classer les choses par ordre d’importance, sinon nous nous égarons.

L’un des effets bénéfiques de la lumière est de pouvoir distinguer les choses, puis, à la lumière de l’Esprit, les classer par ordre d’importance en distinguant les niveaux : ce qui est premier, ce qui est second…

En tout premier lieu, il s’agit de ne pas perdre de vue le premier commandement : 

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence… » (Luc 10, 27 ; Deutéronome 6 ,5) Aimer Dieu, mais comment ? 

Le deuxième mot, le plus important de ce commandement, c’est « tout ». Il s’agit d’aimer Dieu de tout notre être avec toutes nos puissances — ce qui équivaut à toutes les facultés de l’âme —, que sont : La mémoire, l’entendement (ou intelligence), la volonté. 

La volonté est le réceptacle de l’amour de charité. Grâce à cela, nous pouvons prendre conscience qu’aimer est un acte de la volonté et non pas uniquement une affaire de sentiment.

Vu que c’est de tout notre être que nous devons aimer Dieu — manifesté en l’Enfant-Jésus à Noël —, nous allons voir ce qu’il faut ôter de nos vies pour qu’elles soient pleinement tournées vers Dieu afin d’accueillir sa joie.

Souvenons-nous de la parole fondamentale de Jésus concernant Sa joie : 

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. » (Jean 15, 9-11)

Nous voyons qu’il y a un conditionnel pour que Sa joie soit en nous : « garder ses commandements », ce qui se résume parfaitement dans le fait de l’aimer de tout notre être. Si nous faisons cela nous recevrons la joie du Christ. C’est une joie « parfaite » ou « complète » selon les traductions, car le mot grec « pleroo » évoque la plénitude, l’accomplissement, rempli à ras-bords…

Comment nous y prendre pour aimer Dieu de tout notre être ?

Il nous faut d’abord lever un certain nombre d’obstacles dans nos pensées : 

Est-ce bien raisonnable ? 

L’aimer beaucoup ça ne suffit pas ? 

L’aimer totalement, c’est bon pour les saints.

Essayons de dépasser ces appréhensions.

"La joie est ce que cherche la volonté en aimant." St Jean de la Croix

AVENT 2016 (extrait) « Quittons nos vaines joies et entrons dans la joie de Dieu. » 

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