8 septembre 2016

"LA PAIX AURA TON VISAGE"



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La paix aura ton visage," dit un cantique. La paix du Christ est à construire en chacun de nous. Ce chemin que des nations cherchent et empruntent, c'est à chacun de s'y avancer. De s'y avancer avec Dieu. 
La violence est en moi, qu'elle s'exprime contre les autres, ou contre moi-même. Elle aussi a bien des visages. Celui contre lequel je me bats, n'est-il pas souvent moi-même? Combat sans merci, tourment sans répit. Ne faut-il pas y épuiser ses forces? Et puis un jour comprendre, et puis un jour se rendre. Il n'est qu'une manière de remporter ce combat: laisser Dieu le faire pour moi.
Me rendre, déposer les armes à ses pieds. Remettre mon tourment entre ses mains. De ces armes-là, Dieu forge des socs. Je suis la terre qu'ils retournent et travaillent. De ces armes-là, il forge des faucilles, pour la moisson qu'un jour elle portera. 
Se rendre, pas sans douleur, pas sans peine. La paix au matin n'efface pas les marques du combat. Mais elle est douceur, comme le calme de la mer qui, après la tempête, vient lécher la plage au point du jour. Elle n'est jamais acquise, le vent se relève déjà. Mais chaque pas sur ce sentier, chaque pas fait avec Dieu, apprend la confiance, apprend que cette douceur est "marche à la lumière du Seigneur".
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Il me semble que c’est chacun de nous qu’Isaïe invite ici à se mettre en marche. A se mettre en marche dans son cœur, dans sa tête. A prendre ce chemin qui mène à 'la Maison du Seigneur'. Chemin escarpé que ce chemin intérieur. Impossible d'en voir le sommet, mais il appelle, il est là. Escarpé, et pourtant c'est en creusant en soi que l'on y progresse. La paix commence en soi, ne plus apprendre la guerre commence par soi. Comment être utile aux autres, comment voir leur détresse et avoir mal pour eux, avec eux, si je ne commence pas par faire taire le fracas de la guerre en moi, si je ne commence pas par déposer les armes?
C'est un chemin avec Dieu, lui seul peut donner la force de se dépouiller ainsi. Mes mains ne sont pas faites pour se refermer sur la poignée d'une épée, pour se crisper sur la hampe d'une lance. C'est mains ouvertes et vides qu'il me faut avancer, laisser tomber une à une ce que je pensais être des défenses. Ces défenses-là étaient barreaux de prison. Ouvertes, offertes, tendues vers Dieu, vers sa lumière. C'est lui qui les emplira, qui les emplira de lui, et alors oui, la moisson viendra. Et elle sera nourrissante pour bien plus que soi.

Commentaires par Audrey sur Is 2,1-5 
05/09/2016 et 07/09/2016 
marche.retraitedanslaville.org 

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La Paix!!!! La Confiance pour moi ces deux mots vont ensemble car Jésus sait mieux que nous ce qui est bon pour nous , je me dis: abandonne-toi et fais confiance , je ne peux pas tout comprendre , résoudre. Accompagne du mieux que tu peux , écoute , va vers les plus pauvres , je saurai te dire , te faire "signe" regarde autour de toi , voilà ma route , faire confiance et m'abandonner.

Commentaire par Annie 05/09/ 2016 
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