18 septembre 2016

CENTENAIRE DE LA BATAILLE DE VERDUN


BD,  ÉditionsGrand ANGLE


« J’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité » dit l’apôtre saint Paul. Et il précise : « j’encourage  à faire ces prières  » à Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Tm 2, 1-8).
L’appel de saint Paul prend beaucoup de force : prier pour les chefs d’Etat, pour tous les hommes, pour que nous connaissions une vie calme.
Le souvenir de la Grande Guerre fait remonter les souffrances et l’horreur de la mort, mais la réconciliation, la fraternité, le pardon et la vie ont su reprendre le dessus. C’est ce que nous célébrons [aujourd'hui]. L’été que nous venons de vivre a fait monter en nous de la détresse, de la colère, de la peur et des questions. Le deuil a été semé ! La prière pour la paix restera-t-elle vive en nous ? La foi nous fera-t-elle dépasser le dénuement ? La guerre, ultime extrémité, est le sacrifice de ceux qui défendent leur pays, de ceux qui n’ont pas peur de son histoire et qui savent reconnaitre ce qui fait sa culture. La paix se fait ensuite pressante espérance de ceux qui croient que l’humanité est faite pour l’unité. Tout particulièrement de ceux qui croient que Dieu veux que tous les hommes soient sauvés.
Face à la guerre, et pour la paix, ayez le courage de mobiliser vos forces les plus profondes. Ayez le courage de la prière, laisse entendre saint Paul.

Frère Philippe Jaillot, o.p., dominicain
Le Jour du Seigneur, " Centenaire de la bataille de Verdun "

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Combien de fois nos cœurs sont-ils encombrés de soucis. Nous avons du mal à affronter notre journée avec confiance et sérénité. Nous nous demandons constamment à quelle sauce nous serons mangés aujourd’hui dans telle et telle rencontre ou dans tel ou tel projet. Nous oublions que notre futur est entre les mains du Seigneur et que nous pouvons nous abandonner dans ses mains pour trouver en lui la force et la confiance. Ce manque de confiance nous entraîne beaucoup de fatigue et quand nous vivons constamment dans l’inquiétude nous cherchons avidement la consolation et le réconfort ; mais où la trouvons-nous ? Nous nous accrochons parfois trop facilement aux richesses et aux plaisirs de la vie pour nous consoler et nous oublions le Seigneur qui est la source de toute paix et de toute consolation de l’âme. Que le Seigneur nous donne la sagesse de remettre entre ses mains notre journée et nos soucis et de trouver en lui notre force, notre confiance et notre consolation.

Extrait de la méditation écrite par Père Richard Tardiff, LC
catholique.org 17/09/2016

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