(...) Ce qui est cool avec la prière, c’est que nous pouvons toujours recommencer. Elle est sans cesse un départ, non une arrivée. Comme l’écrivait Madeleine Delbrêl dans Alcide : « Si tu crois que le Seigneur vit avec toi, partout où tu as la place de vivre, tu as la place de prier. Si tu vas au bout du monde, tu trouves la trace de Dieu ; si tu vas au fond de toi, tu trouves Dieu lui-même ».
J’aime bien me représenter l’oraison, appelée aussi prière contemplative, comme un chemin intérieur de miséricorde par lequel Dieu vient vers moi. Plus qu’un simple rite à accomplir, elle est d’abord une expérience à vivre. (...) En effet, nous ne faisons rien dans cette forme de prière silencieuse, sinon être là, simplement. Nous nous offrons au Seigneur dans le recueillement, désirant vivre une attention amoureuse à son mystère. « Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute » (1S 3, 9) !
Le temps que nous donnons à Dieu dans l’oraison lui appartient totalement. Il en fait ce qu’il veut. L’oraison varie selon les jours, mais celle que nous vivons aujourd’hui est celle qui nous convient, puisque c’est Dieu qui nous la donne au moment présent. Il sait ce qui est bon pour nous. Ce que nous avons à faire, c’est de prendre la décision ferme d’être là chaque jour, à heure fixe si possible, pour Dieu seul, présents à sa présence, puisqu’il est toujours là.
Dieu nous précède sans cesse, il est toujours le premier arrivé à l’oraison comme dans notre vie. Nous y allons parce que le Seigneur le veut. « Le Maître est là, il t’appelle. » (Jn 11, 28). Il nous cherche et il se laisse trouver par nous. Il veut que nous lui donnions tout avec joie, surtout notre incapacité à prier, nous pauvreté à nous recueillir lorsque les distractions nous assaillent. Dieu seul suffit, que nous soyons dans la sècheresse ou l’ivresse.
(...) Nous nous abandonnons au Dieu qui est, qui était et qui vient. Nous lui remettons ce que nous avons et ce que nous sommes. Nous consentons à sa présence en nous pour mieux nous unir au Fils dans la foi. La contemplation de son amour est toujours un don que nous recevons de Dieu, sans mérite de notre part. C’est alors que nous devenons de plus en plus intimes avec le Christ et que nous portons une réelle attention aux autres. (...) Plus nous aimons dans la journée, mieux nous prions. Nous marchons sous le regard de Dieu autant dans la vie quotidienne que dans l’oraison. Ce n’est pas se retirer de la vie que de se reposer en Dieu, mais la rendre plus féconde. Le repos de la prière contemplative nous fait prendre conscience que nous nous agitons souvent pour des choses qui ne sont pas si nécessaires. En ce sens, l’oraison est efficace parce qu’elle féconde l’action de son poids
d’amour.
d’amour.
Jacques Gauthier, théologien canadien
Extraits de " Faire oraison"
jacquesgauthier.com 07/09/2016
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Combien de fois nos cœurs sont-ils encombrés de soucis. Nous avons du mal à affronter notre journée avec confiance et sérénité. Nous nous demandons constamment à quelle sauce nous serons mangés aujourd’hui dans telle et telle rencontre ou dans tel ou tel projet. Nous oublions que notre futur est entre les mains du Seigneur et que nous pouvons nous abandonner dans ses mains pour trouver en lui la force et la confiance. Ce manque de confiance nous entraîne beaucoup de fatigue et quand nous vivons constamment dans l’inquiétude nous cherchons avidement la consolation et le réconfort ; mais où la trouvons-nous ? Nous nous accrochons parfois trop facilement aux richesses et aux plaisirs de la vie pour nous consoler et nous oublions le Seigneur qui est la source de toute paix et de toute consolation de l’âme. Que le Seigneur nous donne la sagesse de remettre entre ses mains notre journée et nos soucis et de trouver en lui notre force, notre confiance et notre consolation.
Extrait de la méditation écrite par Père Richard Tardiff, LC
catholique.org
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Combien de fois nos cœurs sont-ils encombrés de soucis. Nous avons du mal à affronter notre journée avec confiance et sérénité. Nous nous demandons constamment à quelle sauce nous serons mangés aujourd’hui dans telle et telle rencontre ou dans tel ou tel projet. Nous oublions que notre futur est entre les mains du Seigneur et que nous pouvons nous abandonner dans ses mains pour trouver en lui la force et la confiance. Ce manque de confiance nous entraîne beaucoup de fatigue et quand nous vivons constamment dans l’inquiétude nous cherchons avidement la consolation et le réconfort ; mais où la trouvons-nous ? Nous nous accrochons parfois trop facilement aux richesses et aux plaisirs de la vie pour nous consoler et nous oublions le Seigneur qui est la source de toute paix et de toute consolation de l’âme. Que le Seigneur nous donne la sagesse de remettre entre ses mains notre journée et nos soucis et de trouver en lui notre force, notre confiance et notre consolation.
Extrait de la méditation écrite par Père Richard Tardiff, LC
catholique.org
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