Ne craignons pas de donner trop de place à la Vierge Marie, comme s’il y avait une sorte de concurrence entre Jésus et elle. Bien sûr, il ne faut pas tomber dans la mariolâtrie : c’est le Christ qui est au centre de notre foi, pas Marie. Mais n’oublions pas que le Malin est très… malin : pour nous dissuader de vénérer Marie, il nous persuade que nous risquons, ce faisant, de délaisser le Christ.
Au contraire, « jamais on n’honore plus Jésus-Christ que lorsqu’on honore la Très Sainte Vierge, puisqu’on ne l’honore qu’afin d’honorer plus parfaitement Jésus-Christ, puisqu’on ne va à elle que comme la voie pour trouver le terme où on va, qui est Jésus » ( Louis-Marie Grignon de Montfort ).
(...) Honorer Marie, c’est d’abord vivre comme elle : en accomplissant la volonté de Dieu à travers les moindres « oui » de la vie quotidienne.
Hormis quelques événements essentiels, nous ne savons presque rien de la vie de Marie, parce que ce fut une vie toute simple, extraordinairement ordinaire. Elle nous apprend que le plus important n’est pas ce qui se voit. Ce qui change le monde, ce ne sont pas des actions spectaculaires, propres à faire la une des médias. Ce qui change le monde, c’est l’adhésion aimante à la volonté de Dieu. Et cela est possible à chacun de nous, quels que soient notre âge et notre état de vie.
Honorer Marie, c’est aussi la prier. Dans la prière mariale de l’Église, deux mouvements alternent habituellement : l’un magnifie le Seigneur pour les merveilles qu’Il accomplit en Marie ; l’autre confie à Marie nos supplications et nos louanges. C’est ce que nous exprimons dans le Je vous salue, Marie. (...)
La dévotion à Marie passe souvent par des gestes très simples, dont se gaussent parfois les esprits forts, comme si cette piété populaire ne pouvait pas être l’expression d’un amour véritable. Qu’il puisse s’y mêler un rien de superstition, voire quelques objectifs mercantiles, comme à Lourdes, ne suffit pas à les discréditer.
(...) N’hésitons pas à confier sans cesse à Marie nos joies et nos soucis. En effet, soyons-en sûrs, « aucun de ceux qui ont eu recours à sa protection n’a été abandonné » (Saint Bernard).
Elle ne nous trompera jamais, ne nous fera jamais défaut, et s’effacera toujours pour laisser toute la place aux trois Personnes divines.
Christine Ponsard
Extraits de "C’est le mois de Marie"
famillechretienne.fr 08/05/2016
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