Il est indispensable de lire la Bible. Et c’est un athée qui vous le dit !
Qu’ils soient croyants ou non, il faut que les jeunes connaissent la Bible.
La Bible raconte des histoires intemporelles qui ont encore aujourd’hui une actualité et qu’il est impensable de méconnaître.
Lorsque quelqu’un étudie la littérature, l’Histoire, ou la philosophie, il ne peut pas passer à côté d’une connaissance approfondie de la Bible. La Bible est en effet une source incontournable et intarissable. Lors d’une discussion avec de jeunes intellectuels étudiant ces matières littéraires, aucun ne comprenait mes références à la Bible.
Je suis pourtant un athée revendiqué et un grand admirateur de mai 68. Or on trouve pratiquement tout notre système de valeur reposant sur un État de droit démocratique dans la Bible: les dix commandements et l’enseignement du Christ sur l’amour du prochain, le pardon, la charité et l’égale dignité de chaque personne.
Je regrette ainsi qu’à cause de désaccords intellectuels et de certains abus liés aux Églises, beaucoup de jeunes ne cherchent même pas à jeter un œil dans la Bible afin de comprendre de quoi il en retourne et d’où viennent les valeurs chrétiennes. La nouvelle génération, concernant les valeurs chrétiennes, est composée désormais d’analphabètes et un peu de catéchèse biblique ne leur ferait pas de mal ! Les récits bibliques sont des histoires qui réjouissent le cœur .
Peter Rothenbühler, journaliste suisse
Extrait de sa thèse dans l'Aargauer Zeitung,
Article de Jules Germain, journaliste
aleteia.org 06/03/2016
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Je ne veux pas me faire dévorer par l’action et devenir une fonctionnaire de Dieu. Pour faire de la bonne théologie, pour communiquer avec les autres, il faut que le feu brûle à l’intérieur. Or, la braise a besoin d’espace.
Je réinterroge sans cesse les textes. Je retourne à l’hébreu, au grec. Je prends les moyens de me laisser surprendre par les Écritures. Il suffit parfois de faire conserver les mots autrement pour découvrir un sens nouveau. On a tellement besoin de mots vrais ! (...)
Il s’agit de laisser les textes résonner et d’accueillir Dieu. On a trop tendance à dire Dieu; à charger ce mot de contenu, à dire sa volonté. Dans le silence, on apprend à laisser Dieu être Dieu.
Le psy aide le patient à se mettre au clair avec lui-même et avec les autres. Mon travail est celui d’une théologienne. La démarche consiste à aider l’autre à mettre sa vie en lien avec la parole de l’Évangile, qui l’interroge.
La guérison est une grâce. Elle dépend de Dieu. J’offre un espace où poser son fardeau. Cela fait du bien. Pour le reste, il faut accepter d’être dans l’impuissance à sauver les autres. J’essaie seulement d’apporter la certitude qu’il reste toujours une chance. Comme chrétien, on doit témoigner du regard d’amour inconditionnel de Dieu sur chaque créature. (...) L’Église doit se faire dans la vie, là où vivent les hommes et les femmes d’aujourd’hui.
Francine Carillo, théologienne suisse, pasteure protestante
"On a besoin de mots vrais "
La Vie, 4 août 2005
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