Il est difficile d’imaginer la vie éternelle ou d’en parler sur le mode descriptif. Le platonisme et son dualisme âme/corps et la conception du temps venant de la physique perturbent notre manière de comprendre l’au-delà de la mort et bloquent nos représentations. Si la description matérielle du Paradis est impossible, les analogies fonctionnent évidemment mieux : la plus classique est celle qui compare la mort à la naissance, avec le passage à une autre vie, plus forte, différente, pour laquelle on est fait. Une petite parabole mettant en scène des jumeaux qui discutent dans le ventre de leur mère est suggestive à ce sujet.
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Le Purgatoire ne doit pas non plus être imaginé en termes de temporalité ou d’images terrifiantes. Dante a bien parlé de ce « Purificatoire » décrit comme une ascension vers Dieu dans laquelle on se débarrasse des scories, péchés et lourdeurs accumulés dans notre vie.
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Les fins dernières sont très importantes : il s’agit de vérités essentielles qu’on néglige sans doute trop aujourd’hui dans la prédication : « Il faut considérer que tout finit, qu’il y a un ciel et un enfer » rappelait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
P. Jean-Robert Armogathe, historien
"Comment imaginer le Paradis?"
http://fr.aleteia.org 21/03/2016
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