27 mars 2016

IL EST, DONC JE SUIS



"Le jardinier s'avance dans la lumière "

Un geste d'amour personnel, intime. Loin des conventions, loin des phrases toutes faites, entrer dans la relation personnelle avec Jésus. 
Il est mon Roi, mon Sauveur, mon Rédempteur. 
Il n'est qu'une manière de se donner à lui: la mienne. Une, c'est-à-dire unique, personnelle. 
Actes d'amour posés au plus profond de ma chair, dont lui seul connaît le prix. 
Il est, donc je suis.
Déposer ma vie aux pieds de Jésus, dans ma chair, au plus près, est acte d'allégeance. 
Enfin, une à une, je peux rendre les armes. Le long combat s'achève. Il cesse, faute de combattants.(...) La paix est don de soi. 
Terre béante de mon cœur alors offerte à sa main de semeur. 
Au matin de Pâques, le jardinier s'avance dans la lumière. 
Ma terre, c'est là, à sa rencontre, qu'elle se couvrira de fleurs.

Audrey le 21/03/2016 
Extrait de commentaire
retraitedanslaville.org

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Marie, la première personne à qui Jésus ressuscité est apparu.
Pendant la période de Pâques, nous méditons beaucoup de récits d’apparitions de Jésus ressuscité ; mais un personnage semble oublié, ou plutôt discret dans son silence… la Vierge Marie : elle est pourtant mentionnée avant – au pied de la Croix, puis après – au Cénacle lors de la Pentecôte. L’Écriture semble jeter un voile pudique sur la rencontre si émouvante entre la Mère et son Fils vainqueur de la mort.
Saint Jean-Paul II n’hésitait pas à l’évoquer : « Il n'est pas pensable que la Vierge, présente dans la première communauté des disciples, ait été exclue du nombre de ceux qui ont rencontré son Fils ressuscité d'entre les morts. Au contraire, il est vraisemblable que la première personne à qui Jésus ressuscité est apparu a été sa mère. Son absence du groupe de femmes qui s'est rendu au tombeau à l'aube peut constituer un indice du fait qu'elle avait déjà rencontré Jésus. Le caractère unique et spécial de sa présence au Calvaire et son union parfaite à son Fils dans ses souffrances suggèrent une participation très particulière au mystère de la résurrection. »

P. Nicolas Bossu LC, Jérusalem
zenit.org 14/04/2014

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Beaucoup de chrétiens ont du mal à croire en la Résurrection. Qu'ils ne s'en culpabilisent pas outre mesure : les disciples eux-mêmes ont mis du temps à admettre que Jésus était vivant. "On a enlevé le Seigneur de son tombeau et nous ne savons pas où on l'a mis." La foi est d'autant plus difficile que la vie nouvelle de Jésus diffère beaucoup de celle qui a précédé sa mort. Or, si le Christ n'est pas ressuscité, tout le message évangélique perd son sens : "Si le Christ n'est pas ressuscité, vide est notre prédication, vide aussi votre foi" (1 Corinthiens 15,14). Si Dieu ne nous fait pas exister pour toujours, il n'est pas vraiment amour et nous sommes sous la domination de forces obscures. Comme les petites marionnettes, nous faisons sur cette terre trois petits tours, puis nous partons. C'est bien la perspective d'exister pour toujours qui donne valeur à tout ce que la vie nous apporte. Le fait que le Christ a supporté et dépassé tout le mal que nous pouvons faire, récapitulé dans sa mise à mort, nous garantit l'accès à une vie nouvelle. Sans cela, dit Paul, nous sommes toujours enfermés dans notre péché, ce péché qui a toujours quelque chose à voir avec l'homicide qui s'affiche sur la Croix. Avec la Résurrection, nous apprenons que le péché, affronté à cet amour qui le dépasse, n'a pas le dernier mot.

Extrait du commentaire par Marcel Domergue, jésuite
croire.com 27/03/2016

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