Devant Jésus, et devant ses paroles, il y a un choix à faire, un parti à prendre. Et cela, on le voit dès le début de la vie de Jésus. Dès sa naissance, des personnes l’accueillent avec joie, et d’autres à qui sa venue fait peur vont s’opposer à lui. Les bergers et les rois mages, qui ont reçu, par des moyens différents, la nouvelle de la venue au monde de Jésus, viennent lui rendre hommage et se prosterner devant lui. Tandis qu’Hérode, qui régnait alors sur la Palestine, apprenant que Jésus est né, prend peur et décide de le tuer, jusqu’à provoquer le drame du massacre des innocents.
Ce choix, nous aussi nous devons le faire. Les paroles de Jésus ne peuvent pas nous laisser indifférents, car ce sont des paroles qui concernent notre vie, parfois jusque dans ce qu’elle a de plus concret. Les enseignements de Jésus, sur le détachement du cœur des biens de ce monde, sur le pardon, sur la confiance en Dieu, sur la charité envers le prochain, nous pouvons choisir, ou non, de les vivre. Si nous le faisons, nous serons comme cet homme qui bâtit sa maison sur le roc. Elle ne sera peut-être pas parfaite du premier coup, mais au moins elle sera solide, elle ne s’effondrera pas au premier coup de vent. Tandis que si nous choisissons de ne pas tenir compte de ce que nous dit Jésus, et que nous préférons suivre notre propre manière de voir les choses, nous pourrons avoir l’impression de bâtir une belle maison, mais quand surviendra une épreuve suffisamment importante, le matériau avec lequel nous avons bâti notre vie, comme la maison de cet Évangile, a de grandes chances de s’écrouler.
Seigneur, je crois que tu es Dieu, que tu es mon Créateur, que tu me connais mieux que moi-même. Pour cela je veux te suivre et regarder s’il n’y a pas des choses que je pourrais changer dans ma vie, pour vivre plus selon l’Évangile.
Extraits de la méditation écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC
catholique.org 03/12/2015
*****
La règle de saint Benoît que suivent les bénédictins de la Pierre-qui-Vire commence avec cet appel : « Ecoute ».
« Ecoute, ô mon fils, ces préceptes de ton maître et tends l’oreille de ton cœur ». (...) À quel maître t’en remets-tu, exactement ? Es-tu certain que le maître que tu écoutes est le maître qui est bon pour toi et pour tout notre monde ? Mais quel est le critère pour le savoir… Est-ce que c’est avec l’oreille de ton cœur, que tu l’écoutes ? Ou bien est-ce que tu écoutes seulement à partir de tes instincts, tes intérêts, tes peurs, ton goût du pouvoir, ton envie de posséder, ton désir de reconnaissance, et bien d’autres choses encore qui ne permettent pas de descendre en profondeur…
L’oreille de ton cœur, c’est celle qui te permet de discerner pour faire les bons choix. C’est celle qui te fait aimer pour ne pas te replier sur toi-même. C’est celle qui te fait vouloir pour ne pas réagir dans l’incertitude à tout et n’importe quoi, au gré des modes et des idées sans lendemain.
Aide l’oreille de ton cœur à écouter : n’encombre pas ta vie par peur de la solitude. Ose le silence et laisse le calme se faire en toi. Arrête-toi, repose-toi, prends le temps de prier, dis à Dieu qu’il est le tout de ta vie et agis de sorte que l’on comprenne que ce n’est pas, chez toi, une parole en l’air. Tu
trouveras là ta force, ta joie et la justesse de ta vie en ce monde.
Fr. Philippe Jaillot o.p., producteur du "Jour du Seigneur"
Extrait du billet: " L'oreille de ton coeur " 28/01/2016
*****
Il faut revenir aux premières paroles prononcées par le Pape après son entrée en fonction pour comprendre ses actes et leur sens : « Nous pouvons aller aussi loin que nous voulons, bâtir tout ce que nous pouvons, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne sert à rien. Nous serons une belle ONG très efficace, mais pas l’Eglise, l’Épouse du Christ ». Si l’on ne bâtit pas sur la pierre, que se passe-t-il ? Il se passe la même chose que lorsque les enfants construisent des châteaux dans le sable. Cela n’a aucune solidité. Tout finit par s’écrouler. Si l’on ne confesse pas le Christ, alors viennent les mots de Léon Bloy : « Celui qui ne prie pas le Seigneur prie le Diable».
Celui qui ne prie pas le Seigneur Jésus Christ prie le Diable ! Quelle phrase décapante ! François a l’art de dire la vérité sans fard. Avec cette phrase d’introduction de son pontificat, on ne peut pas lui reprocher de faire du syncrétisme ou de l’humanisme sans Dieu : le pape sait parfaitement sur quel fondement il repose. Et il sait aussi qui est le véritable adversaire de l’Église : Satan. Mais il n’oublie jamais que toutes les femmes et tous les hommes sont des créatures de Dieu, des créatures que Dieu aime infiniment.
Extrait du billet de Jules Germain, essayiste:
"Un grand bol de confiance plutôt que de l’agacement"
aleteia.org 30/01/2016
*****
La règle de saint Benoît que suivent les bénédictins de la Pierre-qui-Vire commence avec cet appel : « Ecoute ».
« Ecoute, ô mon fils, ces préceptes de ton maître et tends l’oreille de ton cœur ». (...) À quel maître t’en remets-tu, exactement ? Es-tu certain que le maître que tu écoutes est le maître qui est bon pour toi et pour tout notre monde ? Mais quel est le critère pour le savoir… Est-ce que c’est avec l’oreille de ton cœur, que tu l’écoutes ? Ou bien est-ce que tu écoutes seulement à partir de tes instincts, tes intérêts, tes peurs, ton goût du pouvoir, ton envie de posséder, ton désir de reconnaissance, et bien d’autres choses encore qui ne permettent pas de descendre en profondeur…
L’oreille de ton cœur, c’est celle qui te permet de discerner pour faire les bons choix. C’est celle qui te fait aimer pour ne pas te replier sur toi-même. C’est celle qui te fait vouloir pour ne pas réagir dans l’incertitude à tout et n’importe quoi, au gré des modes et des idées sans lendemain.
Aide l’oreille de ton cœur à écouter : n’encombre pas ta vie par peur de la solitude. Ose le silence et laisse le calme se faire en toi. Arrête-toi, repose-toi, prends le temps de prier, dis à Dieu qu’il est le tout de ta vie et agis de sorte que l’on comprenne que ce n’est pas, chez toi, une parole en l’air. Tu
trouveras là ta force, ta joie et la justesse de ta vie en ce monde.
Fr. Philippe Jaillot o.p., producteur du "Jour du Seigneur"
Extrait du billet: " L'oreille de ton coeur " 28/01/2016
*****
Il faut revenir aux premières paroles prononcées par le Pape après son entrée en fonction pour comprendre ses actes et leur sens : « Nous pouvons aller aussi loin que nous voulons, bâtir tout ce que nous pouvons, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne sert à rien. Nous serons une belle ONG très efficace, mais pas l’Eglise, l’Épouse du Christ ». Si l’on ne bâtit pas sur la pierre, que se passe-t-il ? Il se passe la même chose que lorsque les enfants construisent des châteaux dans le sable. Cela n’a aucune solidité. Tout finit par s’écrouler. Si l’on ne confesse pas le Christ, alors viennent les mots de Léon Bloy : « Celui qui ne prie pas le Seigneur prie le Diable».
Celui qui ne prie pas le Seigneur Jésus Christ prie le Diable ! Quelle phrase décapante ! François a l’art de dire la vérité sans fard. Avec cette phrase d’introduction de son pontificat, on ne peut pas lui reprocher de faire du syncrétisme ou de l’humanisme sans Dieu : le pape sait parfaitement sur quel fondement il repose. Et il sait aussi qui est le véritable adversaire de l’Église : Satan. Mais il n’oublie jamais que toutes les femmes et tous les hommes sont des créatures de Dieu, des créatures que Dieu aime infiniment.
Extrait du billet de Jules Germain, essayiste:
"Un grand bol de confiance plutôt que de l’agacement"
aleteia.org 30/01/2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire