14 juin 2015

"CECI EST MON CORPS"







La beauté de ce sacrement est justement en cela : ce n’est pas nous qui avons choisi Dieu, mais lui qui nous a choisis. C’est le Christ, Dieu lui-même, qui a décidé de demeurer parmi nous, de la manière la plus simple et humble. Ceci est la nouveauté du catholicisme : Dieu lui-même s’abaisse ; il aime tant l’homme qu’il désire demeurer avec lui pour toujours. Avons-nous conscience de ce don de Dieu ?
Ce sont les disciples qui interrogent le Christ. C’est l’attitude qu’il faut avoir dès le début. Seigneur où veux-tu que je te cherche ? Où veux-tu te révéler à moi ? Il est difficile pour Dieu de pouvoir se manifester lorsque l’homme lui impose ses conditions, parce qu’il ne lui reste que la porte étroite et bornée de la raison humaine. Au contraire, lorsque l’on s’abandonne un peu à la foi, qui, bien que raisonnable, implique toujours un saut de la foi, c’est alors que l’on rencontre l’horizon infini de l’amour, où Dieu peut se manifester sous les formes les plus « absurdes » par amour pour nous.
« Ceci est mon Corps ». L’Évangile est radical, comme les paroles de Jésus. « Ceci est mon Corps » ; il n’y a là aucun sens figuré. A quel point croyons-nous en cette présence réelle du Christ ? (...) La question est ici de savoir, une fois de plus, si cela nous paraît logique ou pas, si cela a du sens ou si c’est absurde. Lorsqu’il y a cette volonté humble et soumise qui accepte Dieu sans conditions, on peut réussir à croire avec une foi solide. Lorsque, dès le début, il y a préjugé et simple raisonnement, il est très difficile de pouvoir se laisser toucher par la simplicité et la tendresse de Dieu.
(...) L’amour de Dieu est encore présent lorsque tout le reste se sera écroulé. Nous approchons-nous de l’Eucharistie seulement pour demander, ou pour remercier, sachant que Dieu seul suffit ?
(...) La foi, rappelons-le, ne nous libère pas des problèmes, mais nous donne bravoure, joie et courage pour les affronter. Celui qui expérimente réellement Dieu dans l’Eucharistie, ne se laisse ébranler par aucun tourment ou problème. Il y aura des tourments qui lui inspireront la peur, l’agitation, et qui le feront même trébucher, mais à aucun moment ils ne l’abattront.

Extrait de la méditation sur l'Eucharistie écrite par Hector Andrade, laïc consacré de Regnum Christi
catholique.org 07/06/2015

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Le Christ est dans le pauvre qui tend la main, il est dans la personne qui souffre qui implore de l’aide, il est dans le frère qui demande notre disponibilité et qui attend notre accueil.
Il est dans l’enfant qui ne sait rien de Jésus, du salut, qui n’a pas la foi. Il est dans tout être humain, même le plus petit et sans défense.
L’Eucharistie, source d’amour pour la vie de l’Eglise, est une école de charité et de solidarité. Qui se nourrit de ce Pain du Christ ne peut pas rester indifférent face à ceux qui n’ont pas de pain quotidien. Et aujourd’hui, nous le savons, c’est un problème toujours plus grave.

Le pape François 
Extrait de l'homélie du 07/06/2015
zenit.org

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