Nous désirons tous, sans doute, vivre une vie « pleine de vie », une vie qui ne nous laisse pas un certain sentiment de frustration, d’insatisfaction, une certaine impression de vide. Au contraire, nous aspirons à une vie pleine de joie, de bonheur, une vie utile, une vie qui vaut la peine d’être vécue. Mais comment y arriver ? Si nous regardons autour de nous, nous voyons que les hommes ont essayé plusieurs solutions : pour certains il s’agit de gagner le plus d’argent possible, pour d’autres d’avoir le pouvoir, pour d’autres avoir une vie tranquille et sans problèmes, pour d’autres encore d’essayer d’aider ceux qui souffrent le plus,... Mais si nous observons bien, nous constatons que cela ne remplit pas véritablement une vie, ne réussit pas à combler ce que notre cœur désire.
La véritable vie, la vie en plénitude, Jésus nous dit dans ce passage comment l’obtenir. Il faut rester uni à lui, comme un sarment est uni à la vigne. Le sarment reçoit la sève, qui lui permet de vivre de la vigne. (...) Vivre une vie « pleine de vie » ne dépend donc pas de ce que nous faisons, que nous soyons mariés ou pas, que nous ayons des enfants ou non, un bon travail ou des petits boulots,... Avoir la vie en plénitude dépend d’où nous prenons notre énergie vitale : si c’est en Jésus, alors nous sommes certains de vivre une vie qui vaut la peine.
Nous avons l’expérience que c’est parfois dans l’épreuve et dans les difficultés que l’on grandit le plus, et que l’on peut porter dans ces situations des fruits encore plus beaux. En outre, Dieu sait bien que quand nous portons du bon fruit dans notre vie, nous avons tendance à nous attribuer le mérite qui, en réalité, ne lui revient qu’à lui. Voilà pourquoi, pour notre bien, Dieu n’hésite pas à tailler le sarment qui porte du fruit, pour qu’il en porte encore plus. C’est par la croix du Christ que nous est donnée la véritable vie.
Ayons un moment de prière silencieuse chaque jour: Seigneur, tu viens à ma rencontre pour me donner la véritable vie, c’est de toi que j’ai reçu la vie, et c’est toi qui lui donnes un sens.
Extrait de la méditation écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC
catholique.org 03/05/2015
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(...) L’important est de continuer, chaque jour, de prier, de méditer la Parole de Dieu et de témoigner. La prière est le premier acte du chrétien. Dans la prière, il se reçoit de son Seigneur, il L’ écoute, il Lui parle, il Lui confie ses joies et ses peines, il Lui confie ses intentions de prière pour les morts et les vivants, en particulier les malades.
Sachons prendre aussi du temps, si possible chaque jour, pour lire la Parole de Dieu, car si Dieu nous parle au fond du cœur, Il nous parle aussi dans la Bible, Il nous montre le chemin à suivre, Il nous enseigne. Dieu est le créateur du monde et Il est un Père qui nous aime. Tant que ce monde ne voudra pas L’ écouter, il s’égarera. (...) C’est ce qui arrive aujourd’hui d’autant plus que beaucoup nient l’existence de Dieu. Comment ces personnes pourraient-elles écouter Celui dont elles affirment qu’ Il n’existe pas ? Quant au témoignage, c’est Mère Teresa qui nous le rappelle : « PARLER DE JESUS A CEUX QUI ONT ENVIE D’ECOUTER ». Pour parler de Jésus, il faut en vivre, pour vivre de Jésus, il faut le connaître et l’aimer. Pour le connaître et l’aimer il faut l’avoir rencontré et connaître les Evangiles. Alors allons chaque jour à sa rencontre, au fond de notre cœur, dans la prière, en lisant la Bible ou en l’écoutant à la messe. Vivons son message d’amour, de paix et de pardon.
P. Thierry-François de Vregille, refondateur de la Fraternité de la Parole, Avignon
Extraits de la lettre n° 31/01/2013

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