La transmission et la protection de la vie [ne sont pas] limitées à la sphère biologique [et peuvent être] synthétisées en quatre verbes : désirer, mettre au monde, prendre soin et laisser partir. Dans ce domaine, j'ai à l'esprit et j'encourage la contribution de tant de femmes qui œuvrent au sein de la famille, dans le domaine de l'éducation à la foi, celui de l'activité pastorale, dans la formation scolaire, mais aussi dans les structures sociales, culturelles et économiques. Vous, les femmes, vous savez incarner le visage tendre de Dieu, sa miséricorde, qui se traduit en disponibilité à donner du temps plus qu'à occuper des espaces, à accueillir plutôt qu'à exclure. En ce sens, j'aime décrire la dimension féminine de l'Église comme sein accueillant qui régénère la vie.
(...)
Je suis convaincu de l'urgence d'offrir des espaces aux femmes dans la vie de l'Église et des les accueillir, en tenant compte des sensibilités culturelles et sociales spécifiques et en mutation. Une présence féminine plus incisive et généralisée est souhaitable dans les communautés, de sorte que nous puissions voir beaucoup de femmes impliquées dans les responsabilités pastorales, dans l'accompagnement des personnes, des familles et des groupes, ainsi que dans la réflexion théologique… On ne peut oublier le rôle irremplaçable de la femme dans la famille. Les dons de délicatesse, de sensibilité particulière et de tendresse dont est riche l’âme féminine, représente, non seulement une force authentique pour la vie de la famille, pour le rayonnement d’un climat de sérénité et d’harmonie, mais aussi une réalité sans laquelle la vocation humaine serait irréalisable... Il faut aussi encourager et promouvoir la présence efficace des femmes dans de nombreux domaines dans la sphère publique, du monde du travail et dans les lieux où sont adoptées les décisions les plus importantes, et en même temps maintenir leur présence préférentielle et indispensable dans et pour la famille. (…) Toutes les institutions, y compris la communauté ecclésiale, sont appelées à garantir la liberté de choix pour les femmes, afin qu'elles aient la possibilité d'assumer des responsabilités sociales et ecclésiales, en harmonie avec la vie familiale. »
Pape François :
"ll n’est de richesses que de femmes" 07/01/2015
aleteia.org
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« Il me vient à l'esprit : mais pourquoi ce sont principalement les femmes qui transmettent la foi ? Simplement parce que celle qui a porté Jésus est une femme. C'est la voie choisie par Jésus. Il a voulu avoir une mère. Le don de la foi passe par les femmes comme Jésus par Marie. »
(...) Et la foi s'entretient en ravivant en ravivant ce don de Dieu : « Si nous, nous ne prenons pas soin, chaque jour, de raviver ce cadeau de Dieu qu'est la foi, alors la foi s'affaiblit, sombre, elle finit par devenir une culture. "Mais oui, oui, je suis chrétien, oui, oui"... Un culture, seulement. Ou une gnose, une connaissance. "Oui, je connais bien toutes les choses de la foi, je connais bien le catéchisme..." Mais comment tu vis ta foi ? C'est cela qui est important, de raviver chaque jour ce don, ce cadeau, de le rendre vivant ».
À l'inverse de cette foi vivante, dit saint Paul, il y a deux choses : l'esprit de timidité et la honte. « Dieu ne nous a pas donnés un esprit de timidité. L'esprit de timidité va contre le don de la foi, ne la laisse pas croître et avancer, pour qu'elle soit grande. Et la honte est ce péché : " Oui, j'ai la foi, mais je la recouvre, pour qu'elle ne se voit pas trop..." C'est un peu de ceci, un peu de cela : cette foi à l'eau de rose, comme disent nos ancêtres. Parce que ça me fait honte de la vivre fortement. Non. Cela n'est pas la foi. Ni timidité, ni honte. Mais qu'est-ce que c'est ? C'est un esprit de force, de charité et de prudence. Ceci est la foi. »
L'esprit de prudence, a expliqué le pape François, c'est « savoir que nous ne pouvons pas faire tout ce que nous voulons », cela signifie chercher « les voies, le chemin, les manières » pour faire avancer la foi, mais avec prudence.
Demandons au Seigneur la grâce d'avoir une foi sincère, a conclu le Pape, une foi qui ne se négocie pas selon les opportunités qui viennent. Une foi que chaque jour je cherche à raviver ou qu'au moins je demande à l'Esprit Saint qu'il la ravive et qu'ainsi elle donne de grands fruits. »
Extrait de l'homélie du pape François,
" La foi doit se vivre sans honte ni timidité" 26/01/2015
aleteia.org

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