Marie était au pied de la Croix. Elle est aujourd’hui dans la gloire, avec son Fils. Marie n’est pas seulement Notre Dame des Douleurs. Elle est aussi le sourire de Dieu.
Le pape Benoît XVI disait justement : « Marie est aujourd’hui dans la joie et la gloire de la Résurrection. Les larmes qui étaient les siennes au pied de la Croix se sont transformées en un sourire que rien n’effacera, tandis que sa compassion maternelle envers nous demeure intacte. (...) Dans le sourire de la plus éminente de toutes les créatures, tournée vers nous, se reflète notre dignité d’enfants de Dieu, cette dignité qui n’abandonne jamais celui qui est malade. Ce sourire, vrai reflet de la tendresse de Dieu, est la source d’une espérance invincible. »
Le mois de mai n’est-il pas, au moins dans nos pays de l’hémisphère nord, le sourire de la nature après les rigueurs de l’hiver ? Si le mois de mai est devenu progressivement « le » mois de Marie, c’est bien à cause des fleurs. Des hommes comme Henri Suso, dominicain, ou saint Philippe Néri invitaient les enfants à offrir des bouquets de fleurs à la Vierge au mois de mai.
N’est-elle pas la « Rose mystique », la fleur annonçant le fruit qui sera Jésus lui-même ? Le chapelet était, primitivement, une sorte de chapeau, de coiffe tressée de fleurs. Le nom de « rosaire », lui, n’a pas besoin d’explications. A Lourdes, la Dame apparaît, une rose d’or à chaque pied.
Cette année, puisque la Pentecôte sera le 24 mai, nous pourrions vivre le mois de Marie tout particulièrement en union avec les Eglises répandues dans le monde entier. Marie était avec les apôtres, priant avec eux et attendant la venue de l’Esprit Saint qui les enverrait porter l’Evangile.
(...)
Extrait de "Chroniques mariales" de Mgr Jacques Perrier, évêque émérite de Tarbes-Lourdes,
30 avril 2015 (zenit.org)
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La nouvelle évangélisation a plusieurs visages et tant de nuances.(...)
Il ne fait aucun doute que le témoignage vécu est important, ainsi qu’une foi mûre et capable de se décliner avec la capacité réceptive de l’homme contemporain. (...)
Mais il y a des catégories de personnes à ne pas oublier dans le processus de la nouvelle évangélisation. C’est la catégorie des penseurs, ceux qui cherchent Dieu en cherchant la vérité, en voulant la comprendre. La catégorie des boxeurs de la philosophie. Ceux qui – s’ils étaient touchés par la grâce – seraient de ces saints qui aiment Dieu surtout « par tout leur esprit »..
Jean Paul II
Extrait de l’encyclique Fides et Ratio

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