Le nom "Pleine de grâce", car c'est bien le nom que saint Gabriel donne à Marie, appelle quelques précisions: " Marie est appelée "pleine de grâce". Le terme grec de "grâce" (charis) vient de la même racine que les mots joie et se réjouir (chara, charein). (...) La joie vient de la grâce. celui qui est en état de grâce peut se réjouir de cette joie constante, jusque dans le tréfonds de son être" (J. Ratzinger). Nous disons en français: "Je vous salue, Marie". Mais le mot grec correspondant, Kaire, signifie en soi "réjouis-toi". Et il y a là un premier élément qui surprend: le salut entre les Juifs était Shalom, "paix", alors que le salut dans le monde grec était Kaire, "réjouis-toi". Et les Grecs, lorsqu'ils lurent cet Évangile quarante ans plus tard, ont pu voir ici un message important: ils ont pu comprendre qu'avec le début du Nouveau Testament auquel cette page de Luc faisait référence, avait également eu lieu l'ouverture au monde des peuples, à l'universalité du Peuple de Dieu, qui désormais n'embrassait plus seulement le peuple juif, mais également le monde dans sa totalité, tous les peuples. La nouvelle universalité du Royaume du vrai Fils de David apparaît dans ce salut grec de l'ange.
Benoît XVI, Homélie, 18/12/2005
citation: Dictionnaire encyclopédique de Marie, éd. DDB, 2015
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Le Pape [Jean-Paul II] connaissait la puissance de la prière mariale, qui peut faire changer le cours de l'Histoire, déjouer les projets de guerres, de massacres. Faire taire la folie des armes. Toucher, attendrir le cœur même de la personne la plus habitée par l'orgueil, la suffisance. Ouvrir les cœurs au pardon, à l'Amour de Dieu et du prochain. Il connaissait très bien les innombrables interventions de Notre Dame à travers l'Histoire, venue sauver les chrétiens qui, à genoux, imploraient avec confiance et persévérance son aide. Il savait combien de fois Notre Dame a évité que l'Humanité tombe dans l'abîme, le gouffre du néant et de l'autodestruction. A travers le monde, émouvantes sont les milliers et milliers de pages relatant une intervention directes de Marie.
Benoît XVI, Homélie, 18/12/2005
citation: Dictionnaire encyclopédique de Marie, éd. DDB, 2015
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Le Pape [Jean-Paul II] connaissait la puissance de la prière mariale, qui peut faire changer le cours de l'Histoire, déjouer les projets de guerres, de massacres. Faire taire la folie des armes. Toucher, attendrir le cœur même de la personne la plus habitée par l'orgueil, la suffisance. Ouvrir les cœurs au pardon, à l'Amour de Dieu et du prochain. Il connaissait très bien les innombrables interventions de Notre Dame à travers l'Histoire, venue sauver les chrétiens qui, à genoux, imploraient avec confiance et persévérance son aide. Il savait combien de fois Notre Dame a évité que l'Humanité tombe dans l'abîme, le gouffre du néant et de l'autodestruction. A travers le monde, émouvantes sont les milliers et milliers de pages relatant une intervention directes de Marie.
Le Pape le savait. Habitait intensément l'âme du Saint-Père Jean-Paul II cette certitude que Notre Dame peut, désire et même veut intervenir pour sauver son peuple pécheur, en marche vers le Ciel, suivant la Mission qui lui a été confiée, comme Mère de Dieu, Mère de l’Église. Pour notre génération aussi. Il suffit, il suffit simplement de l'implorer. de lui demander. De la laisser faire. De lui laisser toute l'initiative. L'Église implore pour vivre une nouvelle effusion de l'Esprit Saint, l’Église implore à genoux. Oui, à genoux, face aux puissances du Mal, de Babel, qui semblent vouloir l'emporter sur la paix. Notre Dame va librement exercer sa Maternité Divine en agissant sur le cours de l'Histoire, combattre le démon et remporter des victoires. Aujourd’hui encore. En suis-je vraiment convaincu ?
(...) Jean-Paul II a ouvert son cœur en ces termes : "Ave Maria ! C'est un salut et une imploration.... (...) Une telle méditation donne un souffle d'une incalculable vigueur aux paroles prononcées par nos lèvres..." Avant d'ajouter, en s'adressant aux hommes de notre temps, à notre génération : "Qui que tu sois, quelle que soit ta condition de vie, Dieu t'aime ! Il t'aime totalement. L'homme est appelé à la communion avec le Créateur. L'aspiration irrépressible à la vérité et au bonheur nous le rappelle continuellement. L'homme a besoin de Dieu".
Abbé Hubert Lelièvre, Famille Missionnaire l'Evangile de la Vie #FMEDV.
Extraits de " Une recette de saint Jean-Paul II pour se simplifier la vie"
5 mai 2015 zenit.org

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