Permettez une reformulation du livre de l’Ecclésiaste adaptée à cette veille de vacances. Il y a un temps pour lire les carnets de notes et un temps pour la détente, un temps pour la rigueur et un temps pour la créativité, un temps pour l’effort intellectuel et un temps pour le rêve.
Être capable de saisir la beauté d’un univers insoupçonné à la Tolkien, ou encore de décrypter le sens des symboles, le pouvoir du mal face au rayonnement inaltérable du bien, autant de questions essentielles présentes dans la littérature et le cinéma fantastiques à la mode aujourd’hui. Il serait dommage de laisser les plus jeunes s’en emparer seuls et de passer à côté des meilleures réalisations. Elles offrent de belles occasions d’enrichir le patrimoine culturel familial.
À l’heure de la recherche d’efficacité maximale, de l’immédiateté numérique, on sous-estime les bienfaits de moments d’évasion où l’imaginaire se déploie et se nourrit. Rien à voir avec la rêvasserie indolente ou la fuite d’une réalité que l’on se refuserait d’assumer.
Il s’agit simplement de goûter des occasions d’émerveillement et de féerie que ce soit à travers des spectacles culturels ou tout simplement de ce qu’offre la nature. Devant l’inédit, le magnifique ou la surprise, le spectateur se laisse surprendre, frémit, se réjouit. L’adulte retrouve un peu l’esprit d’enfance. Et petits et grands se retrouvent à égalité l’espace de quelques instants.
Bénédicte Drouin
Billet d'humeur
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