15 mai 2014

QUI SOMMES-NOUS POUR FERMER DES PORTES ?







« L’Esprit-Saint, présence vivante de Dieu dans l’Église, qui guide l’Église... fait des choix impensables ! Pour reprendre une parole de saint Jean XXIII : c’est l’Esprit-Saint qui met l’Église à jour, et la fait avancer. Toujours plus, au-delà de ses limites, toujours plus loin ». 
L’apôtre Pierre répond ainsi aux critiques : « S'ils ont reçu de Dieu le même don que nous, en croyant au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour empêcher l'action de Dieu ? ».
« Quand le Seigneur nous montre la route, qui sommes-nous pour dire : ‘Non, Seigneur, ce n’est pas prudent ! Non, faisons ceci’… Et Pierre, dans ce premier diocèse d'Antioche prend cette décision : ‘Qui suis-je, moi, pour mettre des empêchements ? »
Le pape y voit « une belle parole pour les évêques, pour les prêtres et aussi pour les chrétiens. Mais qui sommes-nous pour fermer les portes ? Dans l’Église primitive, et jusqu’à aujourd’hui, il y a ce ministère des portiers. Et que faisait le portier ? Il ouvrait la porte, il recevait les gens, il les faisait passer. Mais il n’a jamais été celui qui ferme la porte, jamais ! ».
Le pape a conclu en invitant à « demander au Seigneur la grâce de la docilité à l’Esprit-Saint. La docilité à cet Esprit qui parle au cœur, qui parle dans les circonstances de la vie, dans la vie ecclésiale, dans les communautés chrétiennes, qui parle sans cesse ».

Extrait du compte-rendu de l'exhortation du Pape François, 12/05/2014
aleteia.org

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"Il les appelle chacune par son nom", Jean 10, 1-10

L'image du troupeau, comme celle du berger, doit être corrigée pour signifier ce qui se passe dans notre relation à Dieu, à la vie, par le Christ. «Troupeau» fait penser à une collectivité anonyme, obéissante et uniforme. (...) «Église» signifie d'abord convocation, appel adressé à chacun «par son nom». Les brebis, à première vue, se ressemblent toutes. Pas les croyants, d'où la nécessité d'une grande tolérance quant aux manières de croire et de se comporter. Notre unité, pour être vraie, doit être conjugaison de diversités. Ce qui nous fait exister, c'est justement que le Christ nous appelle chacun par notre nom.


P. Marcel Domergue, jésuite
Extrait du commentaire sur la parabole du " Bon Pasteur"
croire.com
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Le Pape François nous invite à ne pas être des chrétiens qui restent au balcon. Il nous le demande et nous montre l’exemple. Il est disponible envers tous, depuis le petit garçon qui vient s’asseoir à sa place, jusqu’au malade incurable qu’il a pris dans ses bras, qu’il a consolé, caressé et embrassé tendrement. Cet homme qui avait toujours été repoussé et exclu de la société, se sachant aimé, s’est senti « comme au Paradis ». Il est sorti de l’anonymat et, pour lui, « l’amour qui lui a été manifesté va au-delà de l’humain ».

catholique.org, extrait de méditation quotidienne

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