(...) Jésus n’est pas un tyran qui s’impose par la force, qui oblige les hommes à croire en lui. Il se manifeste et il parle, mais il nous laisse libre de croire ou de ne pas croire. « Le Père et moi, nous sommes UN », Jésus ne pouvait pas être plus clair. Il est bien l’envoyé de Dieu, Dieu lui-même qui vient dans le monde. Est-ce que je le crois, ou est-ce que je ne le crois pas ?
Mais pour ceux qui ont fait ce « saut de la foi », tout devient plus lumineux. En écoutant la voix de Jésus, c’est bien la voix du bon pasteur qu’ils écoutent, et ils la reconnaissent, car Jésus n’est plus pour eux un personnage mystérieux, mais un ami et un guide qui leur veut du bien. Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver. Il n’est pas venu pour abaisser l’homme, mais pour l’élever. Pour devenir membre de son troupeau, il faut faire un acte de foi. Cet acte de foi est un point de départ, un point de départ pour marcher tout au long de notre vie aux côtés de Jésus.
catholique.org, méditation quotidienne (extrait)
Jean 10, 22-30 Parabole du Bon Pasteur
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Nous n'avons pas connu Jésus selon la chair. L'Évangile nous a rejoints par le témoignage des chrétiens, par le message de l'Église. Par là, le Seigneur nous adresse la même interrogation qu'à ses disciples: "Qui dites-vous que je suis? Pour vous, qui suis-je?" Notre réponse croyante ne nous éloigne pas des réalités souvent dramatiques et parfois tragiques de notre univers quotidien. Elle nous y renvoie au contraire en nous mettant au service de la croissance du corps du Christ en ce monde changeant. (cf. Gaudium et Spes no 39, 2)
Mgr Robert Wattebled, évêque de Nîmes
extrait de l'exhortation pour la fête de Pâques 04/04/2014
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