17 mai 2014

LA SOURCE VIVE DE L'ESPÉRANCE





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À la règle cynique selon laquelle « les mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles » (« bad news is good news »), nous avons toujours répondu « les bonnes nouvelles sont de belles nouvelles » (« good news is beautiful news »).
Nous avons travaillé quotidiennement pour chercher la lumière de la miséricorde de Dieu même dans les situations les plus désespérées, où il semblerait qu’il soit impossible d’échapper au mal.
Nous avons cherché la saveur du bien, même dans les situations où seulement les larmes avaient encore un goût de sel.
Au long de ces années de recherche, nous avons pu constater, comme le dit saint Paul dans la Lettre aux Romains, que « là où le péché abonde, la grâce surabonde ».
Et c’est cette réalité que nous voulons faire connaître et communiquer, pour que l’humanité ne perde pas l’espérance, car les fruits du désespoir sont terribles et douloureux.
Nous publions en moyenne 85 bonnes nouvelles par jour dans les sept éditions de ZENIT.
Même lorsque nous devons évoquer des histoires tristes, nous y repérons ce qu’il y a de vrai, de bon et de beau, peut-être petit et fragile, mais qui apporte la lumière et nourrisse l’espérance.
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(Cf. Psaume 50)

Dans le Credo, nous ne disons pas : « Je crois au péché », mais « Je crois à la rémission des péchés ». Ceux qui ont écrit sur « l'univers morbide de la faute » ou « la névrose chrétienne » ne visaient pas les vrais croyants. « Aux yeux d'un père comme Celui-là, le dernier des derniers est le premier de tous » (Baudiquey). « Dieu aura plus tôt pardonné à Sa créature qu'une mère n'aura retiré son enfant du feu! » (Curé d'Ars).
Pour actualiser ce psaume dans un contexte de vie chrétienne, il semble que l'hysope pourrait être la préfigure du sacrement de réconciliation (verset 9). Et ce qui correspondrait aujourd'hui aux sacrifices d'animaux (verset 18) pourrait être cette propension à se faire souffrir soi-même pour se punir. Ce psaume révêle qu'il existe un autre chemin : « brûler » d'un feu plus fort, entrer dans la démesure de l'amour, se sentir solidaire de ceux qui sont tombés dans le même piège. « Pierre, M'aimes-tu?... » Par un triple «Je T'aime », Pierre rétablit ce qu'un triple « Je ne le connais pas » avait détruit.

Stan Rougier
seraphim-marc-elie.fr

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