19 avril 2014

LA COMPASSION DE MARIE






Siméon avait dit à Marie dès le jour de la Présentation de Jésus au Temple : "Un glaive de douleur transpercera ton âme" (Lc 2, 35). Au moment même où la lance du soldat va transpercer le cœur de Jésus pour en laisser couler la miséricorde et le pardon, en ce même moment, un glaive de douleur transperce l'âme de Marie.
Et Marie est intimement unie au sacrifice de son Fils. C'est là la première signification de ce passage de l'évangile, c'est la première signification de ce mystère qu'on appelle celui de la compassion de Marie. Il y a la Passion de Jésus et la compassion de Marie, c'est-à-dire la passion "avec". (…).

Frère Jean-Philippe REVEL
Homélie
www.moinesdiocesains-aix.cef.fr
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Je vois encore la pièce où pleure Marie dans la maison hospitalière [du Cénacle]. elle est encore là, sur son siège, accablée, épuisée, défigurée par ses pleurs continuels.
(...) Marie se met à genoux, comme le soir précédent, visage contre visage avec le voile de Véronique et elle prie et parle avec son Fils. Forte pour donner de la force aux autres, quand elle est seule elle ploie sous son écrasante croix. Et pourtant de temps en temps, comme une flamme qui n'est plus étouffée par le boisseau, son âme s'élève vers une espérance qui en elle ne peut mourir, qui croît au contraire avec lécoulement des heures, et elle dit aussi au Père son espérance. Son espérance et sa demande.

Maria Valtorta
in "L'Évangile tel qu'il m'a été révélé", tome 10 - Centro editoriale valtortiano srl.


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(...)
Les larmes de la Mère des Douleurs remplissent l'Ecriture et débordent sur tous les siècles.(...). Tous les blessés, tous les dénués et tous les opprimés, toute cette procession douloureuse qui encombre les atroces chemins de la vie, tiennent à l'aise dans les plis traînants du manteau d'azur de Notre-Dame des Sept-Douleurs.
Toutes les fois que quelqu'un éclate de pleurs, dans le milieu de la foule ou dans la solitude, c'est elle-même qui pleure, parce que toutes les larmes lui appartiennent en sa qualité d'Impératrice de la Béatitude et de l'Amour. Les larmes de Marie sont le Sang même de Jésus-Christ, répandu d'une autre manière, comme sa compassion fut une sorte de crucifiement intérieur pour l'Humanité sainte de son Fils.
Les larmes de Marie et le Sang de Jésus sont la double effusion d'un même cœur et l'on peut dire que la compassion de la Sainte Vierge était la Passion sous sa forme la plus terrible. C'est ce qu'expriment ces paroles adressées à sainte Brigitte : " L'affliction du Christ était mon affliction parce que son cœur était mon cœur ; car comme Adam et Eve ont vendu le monde pour une seule pomme, mon Fils et moi, nous avons racheté ce monde avec un seul Cœur. "

Léon Bloy 
www.spiritualite-chretienne
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Un temps d'adoration
Le Silence ! C'est le silence qui caractérise ce temps de veille avec le Seigneur.  C'est le silence qui se doit de dominer.

croire.com

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