4 avril 2014

JEAN-PAUL II ET MÈRE TERESA, COMMUNION DES SAINTS



Jean-Paul II et Mère Teresa, 
by Arnaud Courlet de Vregille, Doubs


Prière composée le jour des funérailles, en attendant la canonisation de Karol Wojtyla qui aura lieu à Rome le 27 avril 2014, en même temps que celle du « bon pape » Jean XXIII.

Il portait le monde, l’évêque en blanc,
chapelet à la main, chapelle ardente,
dos courbé sous le poids de la Croix,
prostré dans la prière, roc de Pologne.

Il voyageait au grand vent, fenêtre ouverte,
des ombres froides se sont dressées devant lui,
ses bénédictions se répandirent comme du feu
qui embrasait de joie tous les enfants de Dieu.

Il a traversé le temps avec la foi de Pierre,
renonçant à la montagne pour la plaine,
torrent de la Parole, souffle de l’Esprit,
pèlerin au sang versé, le pardon au cœur.

Il s’est avancé dans la nuit, le pape slave,
guidé par l’Étoile du matin, sa douce Dame.
Qu’elle nous conduise toujours vers Jésus,
lumière du monde et tête de l’Église.

Il est parti dans l’octave de Pâques,
le cœur brûlé par les Écritures.
Que le divin Voyageur se révèle aussi à nous,
par nos amis de la communion des saints.

sources: Le blog de Jacques Gauthier, théologien canadien
aleteia.org
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Les gens ont faim de la Parole de Dieu qui apportera la paix, qui apportera l’unité, qui apportera la joie. Mais on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas.
C’est pour cela qu’il faut approfondir notre vie de prière. Sois sincère dans tes prières. La sincérité, c’est l’humilité, et on n’acquiert l’humilité qu’en acceptant les humiliations. Tout ce qui a été dit sur l’humilité ne suffira pas à te l’enseigner. Tout ce que tu as lu sur l’humilité ne suffira pas à te l’enseigner.
On n’apprend l’humilité qu’en acceptant les humiliations, et tu rencontreras l’humiliation tout au long de ta vie. La plus grande des humiliations est de savoir qu’on n’est rien ; voilà ce qu’on apprend lorsqu’on se retrouve face à Dieu dans la prière. 
Souvent un regard profond et fervent sur le Christ constitue la meilleure des prières : je le regarde et il me regarde. Dans le face-à-face avec Dieu, on ne peut que savoir qu’on n’est rien et qu’on n’a rien

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
in  "No Greater Love"


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