2 décembre 2013

VIVRE L'AVENT DANS LES SUPERMARCHÉS ?








Il est vrai que l'Avent est noyé dans une prolifération de clinquant, de lumières artificielles et de publicites vantant le foie gras ou autre, les supermarchés regorgeant de chocolats; tout cela n'incite pas vraiment à l'attente! D'ailleurs est-ce que les enfants attirés par les jouets depuis mi-novembre attendent Noël ? Les sapins sont faits dès le début décembre et jetés dès le lendemain de Noël car il faut faire la place à la saison du blanc. Alors nous pauvres chrétiens pris entre les avertissements de Jean Baptiste et la rue il est bien difficile malgre notre bonne volonté de vivre l'AVENT. Quelquefois j'envie les moniales et les moines qui ne sont pas surexposés aux tentations et qui peuvent vraiment vivre ce temps chrétien qui annonce la venue du Seigneur.

De : annie    |    18:13 - 25 novembre 2013

Annie, vous parlez du clinquant et des magasins pleins de victuailles. C'est vrai. Mais, nous chrétiens, nous pouvons préparer Noël aussi bien au milieu de cette foule que dans un monastère. Jésus était au milieu de la foule, des pécheurs, des prostituées, des lépreux qu'il osait même toucher (ce qui était interdit par la Loi). Nous pouvons partager cette joie "artificielle", nous réjouir avec ceux qui ne voient dans Noël que chocolats et cadeaux. Sans le savoir ils ont quand même en eux une étincelle de cette lumière de la naissance du Christ. C'est par notre partage, notre attention aux autres que nous pouvons témoigner. Souvenez-vous de la phrase de Nietsche: "Pour que je crois en leur Sauveur, il faudrait qu'ils aient l'air un peu plus sauvés!" Ayons "l'air sauvé" ...

De : chopin    |    10:25 - 28 novembre 2013

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"Vos questions sur le thème"
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Utopie! diront certains en souriant, naïveté, histoire de bonnes sœurs… Non, regard de foi auquel l’Avent donne un caractère d’urgence. Sommes-nous encore des gens de l’attente ? L’habitude a peut-être déjà rogné les ailes de notre désir, nous engluant dans les marécages de la désillusion…Et pourtant, l’amour triomphe chaque jour pour ceux dont le regard aiguisé est capable de déceler les germes de la Résurrection. 
Sœur Bénédicte de la Croix, cistercienne à l’abbaye Notre-Dame de Bon-Secours à Blauvac (Vaucluse)
In "Prions en Église", newsletter décembre 2013



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