"Lorsque Jésus descendit de la montagne..." Que
faisait Jésus sur la montagne ? Combien de temps y restait-il ? On se
rend compte, en effet, au fil des Evangiles, que Jésus aime à se
« retrouver » seul dans la montagne. Il s’y rend autant avant de
prendre de grandes décisions ou avant les grands évènements de sa vie, qu’au
fil des journées. On sait qu’il y partait prier. Bernanos a peut-être exprimé
par ces mots ce que le Seigneur nous a enseigné par sa vie : « Soudain, je ressentis le silence comme une
Présence. Au cœur de ce silence, Il était là, lui qui est silence, paix et
sérénité ».
Cette prière, qui lui permet de retrouver son Père dans le silence de son Cœur
semble être essentielle à la mission de Jésus. C’est pourquoi l’Evangile nous
annonce deux actions dans un même verset, comme si l’une dépendait
essentiellement de l’autre : « Il descendit de la
montagne, de grandes foules se mirent à le suivre ».
N’est-ce pas par cet homme-Dieu que cette foule est attirée ? Dans ma vie,
en tant que chrétien, dans mon apostolat : est-ce Dieu que je découvre
dans la prière que je cherche à transmettre ou est-ce ma propre personne ?
« Prier »
dira un moine d’orient « c’est mendier
l’amour et le rendre en retour à tous ceux que Dieu met sur ta route ».
« Seigneur, si tu le veux, tu peux me
purifier » Fort de cette foi
et espérance en Jésus, le Fils de Dieu, ce lépreux s’approche de lui et lui
demande humblement de le purifier : « si tu le veux ». Ce
lépreux laisse Dieu être Dieu : Il n’ exige pas de lui un miracle, il n’
exige pas la santé du corps, il n’ exige pas des comptes sur sa maladie et tous
les problèmes de sa vie. Il se place humblement devant Dieu, lui fait sa
demande... et le laisse agir selon sa Volonté, d’une manière désintéressée.
Grâce à cette humilité et à cette foi, le lépreux est guéri. « le Christ est la main tendue de Dieu à
l’humanité, pour qu’elle puisse sortir des sables mouvants de la maladie et de
la mort et se remettre debout, sur le roc solide de l’amour divin. » ( Benoît XVI, 12 fév. 2006). « Il se rend présent
là où se trouvent des personnes qui s’ouvrent à Lui, laissant ainsi Dieu entrer
dans le monde » (Benoît
XVI, 22 dec. 2006).
cath.org medit quot.
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