2 juillet 2013

QUE FAISAIT JÉSUS SUR LA MONTAGNE?







"Lorsque Jésus descendit de la montagne..." Que faisait Jésus sur la montagne ? Combien de temps y restait-il ? On se rend compte, en effet, au fil des Evangiles, que Jésus aime à se « retrouver » seul dans la montagne. Il s’y rend autant avant de prendre de grandes décisions ou avant les grands évènements de sa vie, qu’au fil des journées. On sait qu’il y partait prier. Bernanos a peut-être exprimé par ces mots ce que le Seigneur nous a enseigné par sa vie : « Soudain, je ressentis le silence comme une Présence. Au cœur de ce silence, Il était là, lui qui est silence, paix et sérénité ». Cette prière, qui lui permet de retrouver son Père dans le silence de son Cœur semble être essentielle à la mission de Jésus. C’est pourquoi l’Evangile nous annonce deux actions dans un même verset, comme si l’une dépendait essentiellement de l’autre : « Il descendit de la montagne, de grandes foules se mirent à le suivre ». N’est-ce pas par cet homme-Dieu que cette foule est attirée ? Dans ma vie, en tant que chrétien, dans mon apostolat : est-ce Dieu que je découvre dans la prière que je cherche à transmettre ou est-ce ma propre personne ? « Prier » dira un moine d’orient « c’est mendier l’amour et le rendre en retour à tous ceux que Dieu met sur ta route ».
« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier » Fort de cette foi et espérance en Jésus, le Fils de Dieu, ce lépreux s’approche de lui et lui demande humblement de le purifier : « si tu le veux ». Ce lépreux laisse Dieu être Dieu : Il n’ exige pas de lui un miracle, il n’ exige pas la santé du corps, il n’ exige pas des comptes sur sa maladie et tous les problèmes de sa vie. Il se place humblement devant Dieu, lui fait sa demande... et le laisse agir selon sa Volonté, d’une manière désintéressée. Grâce à cette humilité et à cette foi, le lépreux est guéri. « le Christ est la main tendue de Dieu à l’humanité, pour qu’elle puisse sortir des sables mouvants de la maladie et de la mort et se remettre debout, sur le roc solide de l’amour divin. » ( Benoît XVI, 12 fév. 2006). « Il se rend présent là où se trouvent des personnes qui s’ouvrent à Lui, laissant ainsi Dieu entrer dans le monde » (Benoît XVI, 22 dec. 2006).

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