" Paix à ceux qui t’aiment ", et paix surtout à ceux qui se sentent aimés de toi, Seigneur.
Jérusalem! En ce lieu qui a vu et voit aujourd’hui
encore tant de tensions, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un lieu d’espérance,
un lieu possible de rencontre à l’accueil de la différence des trois religions monothéistes
qui trouvent en Abraham, père des croyants, un point d’origine
commun. Point de rencontre d’une paix possible si l’on
accepte chacun l’exil, si l’on accepte de ne pas poser notre tente, de ne pas posséder
de terre et encore moins de posséder « notre » Dieu. Si l’on accepte de nous ouvrir à
l’autre sans jugement, de voir chacun comme un visage du
Christ qui se donne en notre humanité, »
de recevoir tout homme comme un don. Se sentir partout chez soi, puisque partout Tu es avec nous »
« Au bout de la marche »,
nous retrouver, nous reconnaître en Toi, Seigneur, notre même
et unique Demeure.
» Jérusalem….ville
où tout ensemble ne fait qu’un
»…: c’est la prière qui est montée en moi au coeur de cette ville qui a
vu se donner pour l’humanité entière, notre Sauveur.
Joëlle
extrait de commentaire sur le blog de
Psaume
dans la Ville
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« L'Esprit meut nos cœurs
avec douceur vers l'humilité et la paix, vers l'acceptation mutuelle, la compréhension
et la coopération. »
Benoît XVI, prière
du Regina Caeli, Cénacle de Jérusalem
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L’Épiphanie
est la manifestation de Jésus comme Messie d’Israël,
Fils de Dieu et Sauveur du monde. Avec le baptême
de Jésus au Jourdain et les noces de Cana , elle célèbre
l’adoration de Jésus par des " mages " venus
d’Orient (Mt 2, 1). Dans ces " mages ", représentants
des religions païennes environnantes, l’Évangile
voit les prémices des nations qui accueillent la Bonne Nouvelle du
salut par l’Incarnation. La venue des mages à
Jérusalem pour " rendre hommage au roi des Juifs
" (Mt 2, 2) montre qu'ils cherchent en Israël,
à la lumière messianique de l’étoile de
David (cf. Nb 24, 17 ; Ap 22, 16), Celui qui sera le roi des nations (cf. Nb
24, 17-19). Leur venue signifie que les païens
ne peuvent découvrir Jésus et l’adorer comme Fils de Dieu et Sauveur du monde qu'en se
tournant vers les juifs (cf. Jn 4, 22) et en recevant d’eux
leur promesse messianique telle qu'elle est contenue dans l’Ancien
Testament (cf. Mt 2, 4-6). L’Épiphanie manifeste que " la plénitude
des païens entre dans la famille des patriarches " (S. Léon
le Grand, sermons) et acquiert la "dignité
israélite" (Vigile Pascale 26 ).
Cathéchisme
de l'Église Catholique
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