28 juin 2013

JÉRUSALEM, LIEU D'ESPÉRANCE







" Paix à ceux qui taiment ", et paix surtout à ceux qui se sentent aimés de toi, Seigneur.
Jérusalem! En ce lieu qui a vu et voit aujourdhui encore tant de tensions, je nai pu mempêcher dy voir un lieu despérance, un lieu possible de rencontre à laccueil de la différence des trois religions monothéistes qui trouvent en Abraham, père des croyants, un point dorigine commun. Point de rencontre dune paix possible si lon accepte chacun lexil, si lon accepte de ne pas poser notre tente, de ne pas posséder de terre et encore moins de posséder « notre » Dieu. Si lon accepte de nous ouvrir à lautre sans jugement, de voir chacun comme un visage du Christ qui se donne en notre humanité, » de recevoir tout homme comme un don. Se sentir partout chez soi, puisque partout   Tu es avec nous »
« Au bout de la marche », nous retrouver, nous reconnaître en Toi, Seigneur, notre même et unique Demeure.
» Jérusalem.ville où tout ensemble ne fait quun »…: cest la prière qui est montée en moi au coeur de cette ville qui a vu se donner pour lhumanité entière, notre Sauveur.

Joëlle
extrait de commentaire sur le blog de
Psaume dans la Ville
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« L'Esprit meut nos cœurs avec douceur vers l'humilité et la paix, vers l'acceptation mutuelle, la compréhension et la coopération. »

Benoît XVI, prière du Regina Caeli, Cénacle de Jérusalem

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L’Épiphanie est la manifestation de Jésus comme Messie dIsraël, Fils de Dieu et Sauveur du monde. Avec le baptême de Jésus au Jourdain et les noces de Cana , elle célèbre ladoration de Jésus par des " mages " venus dOrient (Mt 2, 1). Dans ces " mages ", représentants des religions païennes environnantes, l’Évangile voit les prémices des nations qui accueillent la Bonne Nouvelle du salut par lIncarnation. La venue des mages à Jérusalem pour " rendre hommage au roi des Juifs " (Mt 2, 2) montre qu'ils cherchent en Israël, à la lumière messianique de l’étoile de David (cf. Nb 24, 17 ; Ap 22, 16), Celui qui sera le roi des nations (cf. Nb 24, 17-19). Leur venue signifie que les païens ne peuvent découvrir Jésus et ladorer comme Fils de Dieu et Sauveur du monde qu'en se tournant vers les juifs (cf. Jn 4, 22) et en recevant deux leur promesse messianique telle qu'elle est contenue dans lAncien Testament (cf. Mt 2, 4-6). L’Épiphanie manifeste que " la plénitude des païens entre dans la famille des patriarches " (S. Léon le Grand, sermons) et acquiert la "dignité israélite" (Vigile Pascale 26 ).

Cathéchisme de l'Église Catholique

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