Pour le pape François,
le message « le plus fort du Seigneur »
est la miséricorde. Le Seigneur Lui-même l'a dit: " Je ne suis pas venu pour les justes". Les justes se justifient tout seuls, explique-t-il, le 17 mars, dans son
homélie dans la petite église Sainte-Anne au Vatican,
martelant : « Le Seigneur ne se lasse jamais de pardonner :
jamais ! C’est nous qui nous lassons de lui demander pardon. »
Conviction qu’il
reprend avec force, à Saint-Jean-de-Latran, le 7 avril :
« Tel est le style de Dieu :
il n’est pas impatient comme nous, nous qui voulons souvent
tout et tout de suite, même avec les personnes. Dieu est patient avec nous car il
nous aime, et qui aime comprend, espère, fait confiance, n’abandonne
pas, ne coupe pas les ponts, sait pardonner. Souvenons-nous de cela dans notre
vie de chrétiens : Dieu nous attend toujours, même
quand nous nous sommes éloignés ! Lui n’est jamais loin, et si nous revenons à
lui, il est prêt à nous embrasser. »
Le 30 mars, lors de la veillée
pascale, il donne un conseil : « Ne nous fermons pas à
la nouveauté que Dieu veut apporter dans notre vie !
Ne sommes-nous pas souvent fatigués, déçus, tristes, ne sentons-nous pas le poids de nos péchés,
ne pensons-nous pas que nous n’y arriverons pas ? Ne nous replions pas sur nous-mêmes,
ne perdons pas confiance, ne nous résignons jamais :
il n’y a pas de situations que Dieu ne puisse changer, il n’y
a aucun péché qu’il ne puisse pardonner si nous nous ouvrons à
Lui. »
C’est
ce qui fonde la joie à laquelle il appelle les chrétiens,
lors des Rameaux, le 24 mars : « Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes :
un chrétien ne peut jamais l’être !
Ne vous laissez jamais prendre par le découragement !
Notre joie n’est pas une joie qui naît
du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît
du fait d’avoir rencontré une Personne :
Jésus, qui est parmi nous. »
"Le
primat de la tendresse" (extrait)
De
Frédéric
Mounier, correspondant permanent de "La Croix" à
Rome
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