17 mars 2013

ATTAQUES ANTICLÉRICALES




Information ou désinformation?

À la fin du point de presse de ce jour, le P. Federico Lombardi a lu une note relative aux accusations qui ont refait surface ces derniers jours contre le nouveau pape : « La campagne conduite par une revue contre Jorge Mario Bergoglio, qui remonte à des années, est bien connue.  Le caractère anticlérical de ces attaques , allant jusqu’à la calomnie et la diffamation des personnes, est bien connu.
Les accusations concernant l’actuel pape remontent à l’époque où il n’était pas encore évêque, mais simplement supérieur des jésuites en Argentine. Elles font référence à deux prêtres enlevés pendant la dictature, et qu’il n’aurait pas protégés. Or aucune accusation formelle et documentée n’a jamais été déposée contre lui. La justice l’a entendu une fois et à simple titre de témoin et le P. Bergoglio n’a jamais été suspecté ou accusé, ayant d’ailleurs fourni les preuves de son extranéité à l’affaire.
Il existe d’autre part nombre de dépositions démontrant combien le P. Bergoglio a agi pour sauver des personnes en danger à l’époque. Il est tout autant connu qu’après être devenu évêque, dans l’élaboration de la demande de pardon, Mgr. Bergoglio a déploré les défaillances de l’Église argentine face à la dictature. Les accusations en question découlent d’une lecture historique d cette période promue depuis des années par des milieux anticléricaux. Elles n’ont pas lieu d’être. »

« CEUX QUI ORGANISENT DE TELLES CAMPAGNES SAVENT BIEN SAISIR LES MOMENTS POUR LES DIFFUSER »

Stéphane Lombardi, journaliste
Cité du Vatican, 15 mars 2013
Le Point.fr

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Ayant fait de la pauvreté un de ses combats – « une violation des droits de l’homme », affirmait-il [Mgr. Jorge Mario Bergoglio] en 2009 – ce pourfendeur du néolibéralisme et de la mondialisation est ainsi devenu une autorité morale incontestable en Argentine et au-delà. Au point où il apparaît aujourd’hui, dans un pays où l’opposition est quasi inexistante, la seule véritable force à s’opposer au couple Kirchner dont il ne cesse de dénoncer l’autoritarisme.
Il leur semble suffisamment dangereux pour que la presse pro-Kirchner ressorte en 2005 une vieille affaire accusant le P. Bergoglio, provincial des jésuites d’Argentine pendant la dictature, d’avoir dénoncé deux de ses confrères qui furent enlevés et torturés dans la sinistre École mécanique de la marine. D’autres témoignages, au contraire, rappellent l’énergie qu’il a dépensée pour obtenir leur libération.

La Croix, quotidien 

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