23 février 2013

MARIE, SERVANTE DU SEIGNEUR







Le rôle maternel de Marie à l'égard des hommes n'offusque et ne diminue en rien l'unique médiation du Christ  (cf. 1 Tim. 2, 5-6), il en manifeste au contraire la vertu. Car toute influence salutaire de la part de la bienheureuse Vierge sur les hommes s'appuie sur la médiation du Christ dont elle dépend en tout et d'où elle tire toute sa vertu; l'union immédiate des croyants avec le Christ ne s'en trouve en aucune manière empêchée, mais au contraire aidée.

En concevant le Christ, en le mettant au monde, en le nourrissant, en le présentant dans le Temple à son Père, en souffrant avec son Fils qui mourait sur la Croix, elle apporta à l'œuvre du Sauveur une coopération absolument sans pareille par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité, pour que soit rendue aux âmes la vie surnaturelle. Cette maternité de Marie dans l'économie de la grâce se continue sans interruption. Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls ou les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse.
C'est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l'Église sous les titres d'avocate, d'auxiliatrice, de secourable, de médiatrice, tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n'en résulte quant à la dignité et à l'efficacité de l'unique Médiateur, le Christ.

Aucune créature en effet ne peut jamais être mise sur le même pied que le Verbe incarné et rédempteur. Mais l'unique médiation du Rédempteur n'exclut pas, mais suscite au contraire un coopération variée de la part des créatures, en dépendance de l'unique source.
Ce rôle subordonné de Marie, l'Église le professe sans hésitation; elle ne cesse d'en faire l'expérience, elle le recommande au coeur des fidèles pour que cet appui et ce secours maternels les aident à s'attacher plus intimement au Médiateur et Sauveur.

sitedemarie.com

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