6 juin 2012

SUR UN CHEMIN DE FOI... PAS SANS LES AUTRES


La procession et les malades,
l'eau, le rocher, MARIE, 
















À la différence du judaïsme, est juif, tout enfant né de mère juive, de l’islam, est musulman, tout enfant né de père musulman, de l’hindouisme ou d’autres religion, la foi chrétienne maintient une distinction entre l’identité humaine et l’identité chrétienne. Même si la famille et le milieu jouent un rôle indéniable, toute personne devra à un moment ou à un autre exprimer librement son adhésion. Ne pas naître automatiquement chrétien suppose que tout ce qui constitue l’identité humaine est nécessaire sans être pour autant suffisant. En conséquence l’identité humaine non seulement n’est pas statique mais elle n’est pas non plus fermée. C’est cette ouverture aux autres et au  mystère divin qui va permettre en Église de laisser entrer consciemment la foi. Devenir chrétien est donc un chemin que personne ne peut faire à la place de quelqu’un d’autre… mais aussi qu’on ne peut pas faire sans les autres. Pour les fidèles du Christ, il est dans la nature de l’identité humaine d’aspirer  à un accomplissement irréalisable par ses propres moyens. Cela suppose un espace intérieur d’accueil pour une Révélation qui est appel, vocation et donc mission. La foi est alors  réponse intégrale possible de tout être humain et de tout l’être humain à Dieu qui se révèle comme Sauveur. Déjà dans le Premier testament, croire c’est s’abandonner à la parole salvatrice d’un Dieu qui mène l’histoire  et fait alliance avec son peuple. Dans le Nouveau, la foi est la démarche de l’être humain tout entier, connaissance et engagement, se portant vers la personne de Jésus Christ. Cet acte sera officiellement  signifié par un rite d’initiation : le baptême.  Ainsi l’identité chrétienne vient s’insérer au cœur de l’identité humaine pour la fermenter et révéler le sens de cette nouvelle naissance.
En effet, tout être humain, baptisé ou non,  est déjà enfant de Dieu Sauveur et Créateur mais tout être humain n’a pas forcément conscience d’être appelé en Église à s’enraciner personnellement dans le Christ pour être associé à sa mission en « habitant le monde de Dieu au cœur du monde de l’homme » 

la lumière et la prière.
[...]
Il y a une consonance profonde  entre l’identité chrétienne et l’identité mariale. La femme conçue sans péché renvoie directement au projet créateur et donne ainsi l’exemple de l’être humain voulu par Dieu. Toutefois pour éviter toute équivoque, il faut bien retenir qu’en toute rigueur de terme, de même que l’on ne peut pas parler de culte marial mais de la place de Marie dans le culte chrétien, , de même on ne peut pas parler d’identité mariale mais du profil marial de l’identité chrétienne.

P. Noël M. Rath o.s .m., Servite de Marie  (voir barre latérale)
In Identité mariale, approche de l’identité chrétienne  (courriel)

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