1 mai 2024

QUEL SENS DONNER À LA DIGNITÉ ?

 




« La dignité n’est pas liée à des apparences mais donnée avec la vie »   

P. Alain Thomasset


 On distingue quatre niveaux donnés à la dignité.

Le premier est celui de la dignité fondamentale de l’homme, celle d’être créé à l’image de Dieu. C’est la dignité « ontologique ».

Celle-ci se distingue de la dignité vécue, dont nous faisons quotidiennement l’expérience. Cette dernière peut être menacée par un contexte familial difficile, une maladie invalidante, ou bien encore les addictions. Cette dignité existentielle peut être restaurée par l’attention et le soin aux personnes.

Ensuite citons la dignité morale, qui s’appuie sur ce constat, hélas courant, d’attitudes, gestes ou paroles indignes de l’homme. Là, c’est en se réengageant dans le champ des vertus que l’on restaure la dignité perdue.

Enfin vient la dignité sociale qui « se réfère aux conditions dans lesquelles une personne vit. Contrevient à la dignité humaine « tout ce qui s’oppose à la vie elle-même comme toute espèce d’homicide, le génocide, l’avortement, l’euthanasie et même le suicide délibéré » et « tout ce qui constitue une violation de l’intégrité de la personne humaine, comme les mutilations, la torture physique ou morale, les contraintes psychologiques ». Mais on constate que malgré les immenses progrès qu’a connus l’humanité, la dignité humaine reste fragile. Un rappel, loin d’être inutile.

Arnaud Alibert, assomptionniste, rédacteur en chef de La Croix

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